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Marjorie Hasler

Marjorie Hasler, née vers et morte le , est une suffragette irlandaise, connue comme « la premiÚre martyre irlandaise pour la cause [des suffragettes][1] - [2] - [3] ».

Marjorie Hasler
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité

Biographie

Marjorie Hasler est nĂ©e vers 1887 en Irlande ; rien d'autre n'est connu sur le dĂ©but de sa vie ou sur sa famille. Elle rejoint la Irish Women's Franchise League (IWFL) en . Le , elle est l'une des reprĂ©sentantes irlandaises qui se rendent Ă  Londres pour soutenir Emmeline Pankhurst et sa pĂ©tition Ă  H. H. Asquith, le Premier ministre britannique. Lors des violences de cette journĂ©e, connue sous le nom de Vendredi noir, Hasler est blessĂ©e Ă  la tĂȘte lorsqu'elle est frappĂ©e contre un mur. Elle souffre de maux de tĂȘte intermittents, ainsi que de dommages Ă  la colonne vertĂ©brale. Cela ne la dissuade pas de poursuivre son action militante. Elle retourne Ă  Londres l'annĂ©e suivante, et y est emprisonnĂ©e pendant 14 jours, pour avoir brisĂ© les fenĂȘtres du gouvernement[1] - [4].

En , Hasler est emprisonnĂ©e avec Hanna Sheehy-Skeffington et six autres femmes Ă  la prison de Mountjoy, pour sa avoir brisĂ© les fenĂȘtres de la poste centrale de Dublin. Ces huit femmes sont les premiĂšres suffragettes Ă  ĂȘtre condamnĂ©es et emprisonnĂ©es en Irlande pour une action militante[5]. Elle est condamnĂ©e Ă  une amende de 10 ÂŁ et Ă  une peine de six mois de prison, la plus longue sentence des huit suffragettes condamnĂ©es. Hasler compare les suffragettes aux Land Leaguers dans un article pour The Irish Citizen du : « Nous n'aimons pas briser des fenĂȘtres, pas plus que les hommes n'aiment briser des crĂąnes, mais dans les deux cas, il y a, je crois, un fort sentiment que quelque chose doit ĂȘtre cassĂ© afin qu'un mal puisse ĂȘtre redressĂ©. » Elle est libĂ©rĂ©e le , aprĂšs quatre mois de dĂ©tention, grĂące Ă  une pĂ©tition signĂ©e par dix des jurĂ©s qui l'ont condamnĂ©e. Hanna Sheehy-Skeffington indique que Hasler a refusĂ© de laisser le IWFL faire une pĂ©tition en son nom[1] - [6].

À sa sortie de prison, sa santĂ© s'Ă©tait dĂ©tĂ©riorĂ©e, malgrĂ© le tĂ©moignage de Sheehy-Skeffington sur les cascades athlĂ©tiques de Hasler en prison. Elle meurt subitement le aprĂšs avoir contractĂ© la rougeole. Sa mort a Ă©tĂ© dĂ©crite comme une insuffisance cardiaque. Ses collĂšgues suffragettes et The Irish Citizen affirment que c'est son emprisonnement et la brutalitĂ© de la police qui ont endommagĂ© sa santĂ© l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant sa mort.

Hanna Sheehy-Skeffington l'a décrite comme « particuliÚrement belle, son visage clair comme un camée, avec des yeux bruns brillants, encadré dans de courtes boucles brunes. »[1] - [2].

Références

  1. Bridget Hourican, Dictionary of Irish Biography, Cambridge, Cambridge University Press, , « Hasler, Marjorie »
  2. Paige Reynolds, Modernism, Drama, and the Audience for Irish Spectacle, Cambridge, Cambridge University Press, , 104-105 p. (ISBN 978-0-521-87299-7 et 0-521-87299-5)
  3. Karen Margaret Steele, Women, Press, and Politics During the Irish Revival, New York, Syracuse University Press, , 288 p. (ISBN 978-0-8156-3117-0 et 0-8156-3117-0, lire en ligne), p. 24
  4. (en) « Marjorie Hasler: A Suffragist Martyr | Dublin City Council », sur Dublin City Libraries (consulté le )
  5. Sharon Crozier-De Rosa, Shame and the Anti-Feminist Backlash : Britain, Ireland and Australia, 1890-1920, Routledge, , 260 p. (ISBN 978-1-136-20073-1 et 1-136-20073-8, lire en ligne).
  6. Diane Atkinson, Rise Up Women! : The Remarkable Lives of the Suffragettes, Londres, Bloomsbury Publishing, , 688 p. (ISBN 978-1-4088-4406-9, lire en ligne).
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