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Marina di Vezza

Those Barren Leaves

Marina di Vezza
Auteur Aldous Huxley
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais
Titre Those Barren Leaves
Lieu de parution Londres
Date de parution 1925
Version française
Traducteur Julia Bastin
Éditeur Plon
Lieu de parution Paris
Date de parution 1938
Chronologie

Marina di Vezza (titre original en anglais : Those Barren Leaves, « Ces feuillets desséchés ») est un roman satirique d'Aldous Huxley, publié en 1925.

Origine du titre

photographie en noir et blanc représentant une plage déserte avec à gauche une clôture légère s'afaissant sur elle-même.
la plage de Forte dei Marmi dans les années 1920 pourrait avoir eu un aspect semblable à celui décrit dans Marina di Vezza

Son titre original provient du poème The Tables Turned (Les tables retournées)[N 1] de William Wordsworth qui se termine par le quatrain suivant :

Enough of Science and of Art
Close up those barren leaves
Come forth, and bring with you a heart
That watches and receives.

Des Sciences et des Arts c'en est assez
Refermez ces feuillets desséchés
Sortez, prenez avec vous un cœur
Qui regarde, et réceptif demeure.

Le titre français choisi par la traductrice Julia Bastin est le nom de la localité fictive de Marina di Vezza, qui correspondrait au village côtier associé à celui de Vezza, au pied des Alpes apuanes. Dans la réalité Huxley se serait inspiré pour représenter Marina di Vezza du village de Forte dei Marmi où il a séjourné dans les années 1920. La localité associée dans l'intérieur des terres est celle de Seravezza où se trouve le confluent de deux torrents (mentionnés à l'incipit du roman[N 2]) la Sera et la Vezza.

Analyse

Ancienne photographie en tons sépias d'un palais de la renaissance isolé
Le palais des Médicis à Serravezza a probablement servi de modèle à Huxley pour celui dans lequel se réunissent les différents personnages de son roman.

Mettant à bas les prétentions de ceux qui revendiquent une place dans l'élite culturelle, le roman raconte l'histoire de Mrs. Aldwinkle et de ses invités, réunis dans un palais italien pour faire revivre la gloire de la Renaissance. Derrière la sophistication de façade, il ne reste en dernière analyse que des individus tristes et superficiels[1].

Bibliographie

  • (en) Peter Bowering, Aldous Huxley : A Study of the Major Novels, Londres, Bloomsbury Publishing, coll. « Bloomsbury Academic collections - english literary criticism 20th century », , 239 p. (ISBN 978-1-4725-1173-7, lire en ligne), p. 60-76
  • (en) Burton Allen Bentley, Metaphysics in Fiction : An Analysis of Aldous Huxley's Those Barren Leaves, Toronto, Toronto, Ont. University. Theses (Phil.M.), , 314 p.

Notes

  1. Ce poème nous invite à laisser les livres, à abandonner les sciences et les arts et à contempler d'un œil neuf la nature qui nous entoure et les connaissances qu'elle nous procure. Car dans ce siècle de la science triomphante, où les bureaux sont devenus des tables de dissection, « We murder to dissect » (« nous assassinons pour disséquer ») (Wordsworth, Lyrical Ballads with Pastoral and Other Poems. Londres : Longman & Rees, 1802)
  2. « The little town of Vezza stands at the confluence of two torrents that come down in two deep valleys from the Apuan mountains. »

Références

  1. (en) « Those Barren Leaves by Aldous Huxley », sur www.goodreads.com (consulté le )
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