Marina Latorre
Marina Latorre Uribe (Punta Arenas, ) est une Ă©crivaine, journaliste et galeriste chilienne.
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Biographie
Marina Latorre est née à Punta Arenas, au Chili. Dans les années 1940, elle s’installe à Santiago pour poursuivre une carrière de professeur de littérature à Université du Chili. Au cours de cette même période, elle épouse Eduardo Bolt, avec qui elle fonde la Galerie d'art Bolt, à Londres #92, au cœur du quartier culturel et historique de Santiago Paris-Londres Quartier[1].
En 1965, Latorre fonde la revue littéraire « Portal »[2]avec Pablo Neruda comme collaborateur, y compris, puis inedit, des poèmes tels que « Corona del archipiélago para Rubén Azócar » (qui a déclenché la célèbre rivalité de Neruda avec Pablo de Rokha[3]), « Corbata para Nicanor Parra » et « Oda al hombre sencillo »[3]. Parmi les écrivains publiés dans ses pages figuraient Evgueni Evtouchenko, Nicolás Guillén, Jorge Teillier, Francisco Coloane, Roque Esteban Scarpa et Leopoldo Castedo[4]
Dans le mĂŞme temps, Latorre a fait ses dĂ©buts en tant qu’écrivaine elle-mĂŞme avec le recueil de nouvelles « GalerĂa clausurada » (1964), commençant une carrière d’écrivain qui a inclus la fiction, l’essai, les mĂ©moires et, surtout, la poĂ©sie, recevant une attention particulière par des critiques et des Ă©crivains importants de son temps, comme Hernán del Solar, AndrĂ©s Sabella et MarĂa Luisa Bombal[5] - [6] - [7] - [8] - [9]
Ĺ’uvre
- GalerĂa clausurada, nouvelles, 1964.
- Latinoamérica te amo, recueil d’articles publiés dans le journal La Nación, 1972.
- Soy una mujer, témoignage, 1973.(Publié en français sous le titre “Je suis une femme”, traduit par Diomenia Bigot, Éditions Des femmes, 1977)[8]
- El monumento, nouvelle, 1973.
- Antonio Machado a través de Pablo Neruda, Juvencio Valle y Acario Cotapos, essai, 1973.
- El regalo, nouvelle, 1974. (Publié en français sous le titre “Le cadeau”, traduit par Diomenia Bigot, Éditions Des femmes, 1977)[8]
- Fauna austral, poésie, 1977.
- ¿Cuál es el dios que pasa?, roman, Les éditions Nascimento, 1978.
- Ventisquero, poésie, 1981.
- Habitante de un mundo mágico, témoignage, 1987.
- Mi PoesĂa Magallánica, poĂ©sie, 2011.
- El incendio de la Federación Obrera de Magallanes, ensayo, 2012. (Écrit en 1973. Premier prix d’essai organisé par Editora Nacional Quimantú[10], 1973)
- Pablo Neruda: poeta. El privilegio de su amistad, témoignage, 2013.
- DESOLACIĂ“N de Gabriela Mistral en Magallanes ConfĂn del Mundo, essai, 2014.
- GalerĂa clausurada (rĂ©Ă©dition, comprend Ă©galement "Soy una mujer", "El Monumento" et "El regalo"), Les Ă©ditions Universidad Alberto Hurtado, 2021.
Références
- (es) « De Magallanes al "Portal" de Londres », (consulté le ).
- (es) « Una revista para contar el arte y la poesĂa », (consultĂ© le ).
- (es) « Coloquio Nicolás Guillén y Pablo Neruda », (consulté le ).
- (es) « Marina Latorre, una escritora incombustible », (consulté le ).
- (es) « Marina Latorre en griego », (consulté le ).
- (es) « Marina Latorre, poeta del austro », (consulté le ).
- (es) « Marina Latorre: Fauna austral », (consulté le ).
- (es) « Marina Latorre editada en ParĂs », (consultĂ© le ).
- (es) « Marina Latorre: una chilena en frances », (consulté le ).
- (es) « La historia del premio de ensayos de la UP que quedó en el limbo tras el golpe de Estado », (consulté le ).