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Marie de Gaète

Marie de Gaète (né vers 1020 morte après 1065), est une fille de Pandolf IV de Capoue et de son épouse Maria, elle épouse avant 1038 Aténolf, comte d'Aquino, pendant que sa sœur Sikelgaita se marie avec le frère d'Aténolf, Lando. Selon Aimé du Mont-Cassin, Aténolf reçoit l'appui de Pandolf lors de sa prise de contrôle du duché de Gaète contre Asclettin d'Aversa, après la mort de Rainulf Drengot en 1045[1].

Marie de Gaète
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Après
Activité
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Aténolf Ier de Gaète (de à )
Enfant
Parentèle

Régente

Le fils aîné de son union avec Aténolf Ier est fiancé à une fille de Richard Ier d'Aversa en 1058, mais il meurt avant que le mariage n'intervienne. Richard extorque cependant le paiement du morgengab rendant ainsi Gaète tributaire de la Principauté de Capoue.

Après la mort de son époux le , comme senatrix et ducissa de Gaète, Marie exerce la régence du duché de Gaète pour leur fils Aténolf II. Le 1er juin[2], un pacte est conclu entre Marie et les comtes de Traietto, Maranola (it), et Suio. Les alliés s'engagent à ne pas contracter d'alliance avec les Normands et jurent de protéger le territoire du duché de Gaète. Le traité est signé à Traetto pour une durée d'un an. Cette ligue permet avec succès de contenir pendant une année les ambitions d'expansion de Richard de Capoue[3]. Cependant, Richard négocie habilement afin d'empêcher un renouvellement du pacte et le il prend possession de Gaète.

Marie s'allie avec le comte de Traietto et d'Aquino, son fils Lando et le sus mentionné Aténolf II, ainsi qu'avec un aventurier normand Guillaume de Montreuil, qui répudie son épouse, une fille de Richard de Capoue, pour la prendre pour femme et devenir comte de Gaète en 1064[4]. En , la révolte est écrasé par Richard de Capoue et Marie et Guillaume sont expulsés de Gaète. Richard offre alors à Marie comme compensation d'épouser son propre fils Jourdain[5].

Notes et références

  1. Aimé II.41, p. 83.
  2. Codex diplomaticus Caietanus, t. II, p. 41–43.
  3. Ferdinand Chalandon, p. 217.
  4. Aimé VI.1.
  5. Aimé V.1, p. 148–150.

Sources


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