Marie Howe
Marie Howe, née en 1950 à Rochester (État de New York), est une journaliste, universitaire, directrice de collections et poète américaine. Elle enseigne à l'université de New York et au Sarah Lawrence College[1]. De 2012 à 2014, elle est la Poète lauréat de l'État de New York[2] - [3] En 2015 elle est reçue comme membre de l'Academy of American Poets[4], elle en sera élue chancelière en 2018[5].
Naissance | |
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Nationalité | |
Domicile |
West Village de New York |
Formation | Université de Windsor (Ontario), Bachelor of Arts, Université Columbia, Master of Fine Arts (MFA) en 1983 |
Activité |
journaliste, universitaire, directrice de collections et poète |
Enfant |
Grace Yi-Nan Howe |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinction | 2015 : Boursière de l'Academy of American Poets12, 1998 : Boursière Guggenheim13, 1992 : National Endowment for the Arts Fellowship, 1989 : prix Peter Lavan Younger Poet délivré par l'Academy of American Poets |
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Biographie
Née à Rochester en 1950, Marie Howe grandit dans une famille catholique de neuf enfants, profondément engagée et progressiste sur le plan politique. Après ses études secondaires au Sacred Heart Convent School (où, comme elle l'écrit dans la série de publications Poetry for Students, « les moniales lui ont appris ce que cela signifie de vivre une vie spirituellement active et politiquement engagée »), elle entre à l'université de Windsor (Ontario) où elle obtient son Bachelor of Arts.
Marie travaille comme journaliste pour un journal de Rochester et enseigne l'anglais dans des lycées dans la banlieue de Boston avant d'aborder la poésie à l'âge de trente ans.
Elle s'inscrit à la Columbia University School of the Arts, où sous la direction du poète Stanley Kunitz[6], elle présente et soutient avec succès son Master of Fine Arts (MFA) en 1983[7].
En 1988, Marie Howe publie son premier recueil de poésie, The Good Thief, une exploration des relations humaines, de l'attachement, de la perte et de la transcendance dans les relations interpersonnelles. Ce livre est sélectionné par Margaret Atwood pour la National Poetry Series.
En 1989, elle est sélectionnée par Stanley Kunitz pour recevoir le prix Lavan Younger Poets de l'Académy of American Poets.
En 1989, le frère de Marie, John meurt du sida. Howe a dit à un intervieweur d'AGNI que la mort de John avait complètement transformé son esthétique.
En 1997, Howe publie son deuxième recueil de poèmes, What the Living Do, une élégie pour John qui abandonne la métaphore et d'autres formes poétiques pour devenir, selon les mots d'une biographie de la Poetry Foundation, « un documentaire sur la perte. »
Son recueil The Kingdom of Ordinary Time, est une méditation sur des moments ordinaires mais néanmoins miraculeux, comme se précipiter dans les courses, assister à une mère mourante et aider un enfant sur le terrain de jeu.
La dramaturge Eve Ensler a dit à son sujet : « Ces poèmes m'ont fait haleter. Chacun est une révélation, une ligne de vie, une galaxie domestique. C'est la poésie de notre temps, un guide pour vivre au bord du mystique et du mondain ».
Marie Howe enseigne dans différents établissement universitaires : l'université Tufts et le Dartmouth College, pour enseigner après à l'université de New York et au Sarah Lawrence College[1].
Ses poèmes sont régulièrement publiés dans diverses publications prestigieuses, dont The New Yorker, The Atlantic, Harvard Review, New England Review, Poetry, Ploughshares et Tikkun[8].
Marie Howe réside dans le West Village de New York avec sa fille Grace Yi-Nan Howe, qu'elle a adoptée de Chine en 2003.
Œuvres
Recueils de poèmes
- The Good Thief, Persea Books, 1988
- What the Living Do, W. W. Norton, 1998[9]
- The Kingdom of Ordinary Time, W. W. Norton, 2009[10]
- Magdalene, W. W. Norton, 2017[11]
Éditrice
- Ploughshares Winter 1992-93 : Voices From the Other Room, Ploughshares Books, 1992
- In the Company of My Solitude: American Writing from the AIDS Pandemic, Persea Books, 1995
Prix et distinctions
- 1989 : prix Peter Lavan Younger Poet décerné par l'Academy of American Poets
- 1992 : National Endowment for the Arts Fellowship
- 1998 : Boursière Guggenheim[12]
- 2015 : Boursière de l'Academy of American Poets[13]
Bibliographie
- Marie Howe, article de John Ruff pour la Valparaiso Poetry Review éditée par la Valparaiso University (Indiana), 2017[14],
- The other Mary, article de Keith Taylor, pour le "Ann Harbor Observer", 2017[15],
- Poetry by Marie Howe and Layli Long Soldier, article de Diana Whitney pour le SFGate, 2017[16],
- The Poetry of Ordinary Time, interview menée par Krista Tippett pour On Being, 2014[17],
- A Poet at the French Laundry, article de Jeff Gordinier pour le New York Times, 2013[18],
- Marie Howe: The Space Between, interview menée par Robert Chodo Campbell et Koshin Paley Ellison pour la revue "Tricycle", 2013[19],
- Poet Marie Howe On 'What The Living Do' After Loss, pour la station de radio NPR, 2011[20],
- The Complexity of the Human Heart, interview menée par David Elliott pour "Agni online", 2008[21]
- Marie Howe, interview menée par Victoria Redel pour Bomb Magazine, 1997[22],
- About Marie Howe: A Profile, article de David Daniel pour la revue Ploughshare de l'Emerson College, 1992[23].
Références
- (en) « Marie Howe », Sarah Lawrence college, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Marie Howe », sur Poetry Foundation, (consulté le )
- (en-US) Mark Matousek, « Poetic Justice: Marie Howe Named New York Laureate », sur Huffington Post, (consulté le )
- (en) Marie Howe, « Marie Howe », sur Marie Howe, (consulté le )
- (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, (consulté le )
- « New York State Writers Institute - Stanley Kunitz and Marie Howe », sur www.albany.edu (consulté le )
- (en) « Zell Visiting Writers Series: Marie Howe, Poetry | University of Michigan Museum of Art », sur umma.umich.edu (consulté le )
- (en-US) « Marie Howe | National Book Festival - Library of Congress », sur www.loc.gov (consulté le )
- (en) « Analysis of "What the Living Do" by Marie Howe », Owlcation, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Boston Review — Microreview: Marie Howe », sur bostonreview.net (consulté le )
- (en-US) « Marie Howe Is Magic: Reading Magdalene », The Rumpus.net, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Marie howe »
- (en) aapone, « Academy of American Poets Fellowship », sur Academy of American Poets Fellowship, (consulté le )
- (en-US) « Marie Howe: Review by John Ruff | Valparaiso Poetry Review », sur www.valpo.edu (consulté le )
- (en) « Marie Howe 2017 - The other Mary », Ann Arbor Observer, march, 2017 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Poetry by Marie Howe and Layli Long Soldier », SFGate, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Marie Howe — The Poetry of Ordinary Time - », On Being, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jeff Gordinier, « A Poet at the French Laundry », Diner’s Journal Blog, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Tricycle, « Marie Howe: The Space Between », Tricycle: The Buddhist Review, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Poet Marie Howe On 'What The Living Do' After Loss », NPR.org, october 19, 201110:47 am et (lire en ligne, consulté le )
- « AGNI Online: Complexity of the Human Heart: A Conversation with Marie Howe by David Elliott », sur www.bu.edu (consulté le )
- « Marie Howe by Victoria Redel - BOMB Magazine », sur bombmagazine.org (consulté le )
- (en) « About Marie Howe: A Profile | Ploughshares », sur www.pshares.org (consulté le )