Marie-Martine (film)
Marie-Martine est un film français réalisé par Albert Valentin, tourné en et sorti en salles le [1].
Marie-Martine
RĂ©alisation | Albert Valentin |
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Scénario | Jacques Viot |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Éclair-Journal |
Pays de production | France |
Genre | Film dramatique |
Durée | 103 minutes |
Sortie | 1943 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Sortie de prison à la suite d'une fausse accusation de meurtre provoquée par une mésalliance[2], Marie-Martine (Renée Saint-Cyr) résiste au romancier fantasque et tortueux Loïc Limousin (Jules Berry), qui tente de la faire chanter, après avoir pris connaissance de bribes du passé agité de Marie-Martine[α 1] - [3] - [4], et en avoir extrait la matière d'un roman dont celle-ci risque de faire les frais, alors qu’elle tente de refaire sa vie avec un brave garçon prêt à l’épouser.
Fiche technique
- Titre : Marie-Martine
- Premier titre : D'oĂą vient Marie-Martine ?
- RĂ©alisation : Albert Valentin
- Scénario, adaptation et dialogues : Jacques Viot[α 2]
- Images : Jean Isnard
- Musique : Georges Van Parys
- DĂ©cors : Jean PĂ©rier
- Son : Jacques Vacher
- Montage : Raymond Lamy
- Production et distribution : Éclair-Journal
- Autres sociétés de distribution : Les Films Emka (Belgique), Gaumont (DVD, France, 2011)
- Directeur de production : René Montis
- Format : Noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — Son : Mono
- Genre : Film dramatique
- Visa de censure N° 70
- Durée : 103 minutes
- Dates de sortie :
- France :
Distribution
- Renée Saint-Cyr : Marie-Martine, une jeune femme au passé agité
- Jules Berry : LoĂŻc Limousin, le romancier
- Bernard Blier : Maurice
- Marguerite Deval : Mlle Aimée
- Saturnin Fabre : l’oncle Parpain (oncle de Maurice)
- Sylvie : la mère de Maurice
- Héléna Manson : Mme Limousin
- Jeanne Fusier-Gir : Mlle Crémier
- Hélène Constant : Hélène
- Mona Dol : la religieuse
- Jean Debucourt : M. de Lachaume
- Marie-Louise Godard : Mme de Lachaume
- Michel Marsay : Philippe Ponthieu
- Frédéric Mariotti : Ernest, le garçon de café
- Tania Balachova : la femme Ă la gare
- Liliane Lesaffre : la surveillante
- Maurice Marceau : le mécanicien
- Pierre Ferval : l'employé SNCF
- Jeanne Pierson
- Lucien Blondeau
- Albert Brouett
- Jacques Beauvais
Sur le film
- Selon Bernard Blier, les dialogues ont, en réalité, été écrits par Jean Anouilh[5].
- Les critiques ont noté que Marie-Martine est au nombre des films qui, pour la première fois dans le cinéma français, mettent en scène des femmes actives et affirmées[6]. Ce film comporte également l’injonction récurrente devenue célèbre de l’oncle Parpain incarné par Saturnin Fabre : « Tiens ta bougie… droite ! » à son neveu Maurice (Bernard Blier)[7]. À la troisième reprise de la réplique, c’est le public qui répondait[8].
Bibliographie
- Raymond Chirat, Catalogue des films français de long métrage. Films de fiction 1940-1950, Luxembourg, Éditions Imprimerie Saint-Paul, 1981, article no 479.
- Jean-Pierre Jeancolas, Le Cinéma des Français : 15 ans d'années trente (1929-1944), t. 2, Paris, Le Nouveau Monde, , 2e éd. (1re éd. 1983), 389 p., 20 cm (ISBN 978-2-84736-114-8, OCLC 1020438937, lire en ligne), p. 281-2.
Notes et références
Notes
- Des critiques ont noté que la matière narrative consiste en une sorte de puzzle mémoriel, dont les pièces sont fournies par les souvenirs d’une série de témoins, se substituant à l’histoire chronologique. Voir Mouren & Cardullo, op. cit.
- Selon certaines sources, Jacques Viot aurait fourni un synopsis et Jean Anouilh en aurait tiré scénario et dialogues. Voir « Les Fiches de Monsieur Cinéma », fiche 125/8, Images et Loisirs, 1982.
Références
- Maurice Bessy et Raymond Chirat, Histoire du Cinéma français : encyclopédie des films 1940-1950, Paris, Pygmalion/Gérard Watelet, , 599 p., 33 cm (ISBN 9782857042211, OCLC 889133041)
- Pierre Darmon, Le Monde du cinéma sous l’Occupation, Paris, Édilivre, , 404 p. (ISBN 978-2-41443-102-1, lire en ligne), p. 142.
- Yannick Mouren, Le Flash-back : analyse et histoire, Paris, Armand Colin, , 194 p., 21 cm (ISBN 978-2-20024-747-8, OCLC 419541686, lire en ligne), p. 93.
- (en) R. J. Cardullo, André Bazin, the Critic as Thinker : American Cinema from Early Chaplin to the Late 1950s, Paris, Springer, , xx, 338 (ISBN 978-9-46300-878-5, OCLC 1194486201, lire en ligne), p. 181.
- Première, n°112, juillet 1986, p.99 : « Marie-Martine, par exemple. C'est un chef-d'œuvre. Ce qu'on ne sait pas sur « Marie-Martine », c'est que les dialogues sont d'Anouilh. Il avait aussi fait les dialogues de « Monsieur Vincent ». Il a fait ça toute sa vie. Il a fait des films sans les signer. Il voulait prendre le pognon mais sans prendre de risques. »
- (en) Michael Temple et Michael Witt, The French Cinema Book, Londres, Bloomsbury, , 370 p. (ISBN 978-1-83871-886-2, lire en ligne), p. 248.
- Philippe Pallin et Denis Zorgniotti, Une histoire du cinéma français (1940-1949), t. 2, La Madeleine, LettMotif, , 392 p. (ISBN 978-2-36716-331-4, OCLC 1274122187, lire en ligne), p. 137.
- Marc Lemonier, Dictionnaire désolant du cinéma francophone, Namur, Jourdan, , 184 p. (ISBN 978-2-39009-497-5, OCLC 1151199226, lire en ligne), p. 69.
Liens externes
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