Marie-Claude Najm
Marie-Claude Najm (arabe : ماري كلود نجم), née le 6 avril 1971 est une universitaire libanaise qui est ministre de la Justice (en) de 2020 à 2021.
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Jeunesse
Marie-Claude Najm étudie le droit à l'université Saint Joseph de Beyrouth et poursuit ses études à l'université Panthéon-Sorbonne où elle obtient également un diplôme[1].
Elle enseigne à la Faculté de droit et des sciences politiques de l'université Saint-Joseph de Beyrouth[1] et aussi en France, où elle est professeur invité à l'université Panthéon-Assas (Paris II) et à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I)[1]. Elle est étroitement liée à l'université Saint-Joseph, où elle est également directrice du Centre d'études des droits du monde arabe (CEDROMA)[2].
Ses publications portent sur les conflits de lois et de juridictions. En 2007, elle devient membre fondatrice du "Khalass !", qui vise à trouver une solution pacifique à l'impasse politique à l'époque[1]. Elle soutient les manifestations de 2019-2020, et est à nouveau membre fondatrice d'un mouvement de protestation civile. Elle enseigne alors le droit dans les tentes révolutionnaires de la place des Martyrs à Beyrouth[3].
Carrière politique
En janvier 2020, Marie-Claude Najm devient ministre de la Justice dans le cabinet du Premier ministre Hassan Diab[4]. Elle est l'une des six femmes ministres du gouvernement Diab comptant 20 ministères, ce qui est considéré comme un pas dans la bonne direction vers l'égalité des sexes dans la politique libanaise[5]. Peu après les explosions de Beyrouth en 2020, le , Marie-Claude Najm annonce sa démission du gouvernement[6]. Elle est le troisième ministre à démissionner après les explosions. Sa démission déclenche celle du gouvernement Diab en quelques heures. Son dernier acte dans le gouvernement Diab est de charger le Conseil suprême du Liban, qui est la plus haute instance judiciaire du pays, d'enquêter sur les causes de la catastrophe, et de décharger ainsi le procureur général Ghassan El Khoury de cette tâche. Elle continue d'exercer les fonctions de ministre par intérim[7]'[8]'[9].
Vie personnelle
Elle est mariée à Daniel Kobeh. Le couple a une fille[1]. Najm est chrétienne maronite[10].
Notes et références
- « Qui est Marie Claude Najm, la nouvelle ministre de la Justice? », sur libnanews.com, (consulté le )
- « Site de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth - USJ », sur www.usj.edu.lb (consulté le )
- (en-US) Rafaela Naji, « The New Justice Minister Of Lebanon Is Actually Pro-Revolution », sur The961, (consulté le )
- « Lebanon unveils new government headed by Hassan Diab », sur Al Arabiya English, (consulté le )
- « Six female ministers: a positive step in the right direction, but what about political impartiality? », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- Ted Regencia, Linah Alsaafin, Ramy Allahoum, « 'Endemic corruption' caused Beirut blast, says Diab: Live updates », sur www.aljazeera.com
- Bassem Mroue, The Associated Press, « Lebanon's government resigns amid widespread public anger over Beirut explosion », The Globe and Mail Inc, (lire en ligne)
- Sybille Rizk, « Liban : le premier ministre annonce la démission du gouvernement », Le Figaro, (lire en ligne)
- Thomson Reuters, « Lebanese government resigns as explosion fallout continues », CBC, (lire en ligne)
- « Who is in the new Lebanese government? », sur The National, (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie-Claude Najm » (voir la liste des auteurs).