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Marie-Antoinette : La Dernière Reine

Marie-Antoinette : La Dernière Reine est une monographie illustrée et un récit biographique sur Marie-Antoinette d'Autriche, écrite par l'historienne Évelyne Lever et parue chez Gallimard en 2000. Cet ouvrage est le 402e titre dans la collection « Découvertes Gallimard ».

Marie-Antoinette
La Dernière Reine
Image illustrative de l’article Marie-Antoinette : La Dernière Reine
Reproduit sur la couverture : É. L. Vigée-Lebrun, Portrait de Marie-Antoinette, huile sur toile. Château de Konopiete, près de Prague.

Auteur Évelyne Lever
Pays Drapeau de la France France
Genre Biographie illustrée,
monographie documentaire
Éditeur Éditions Gallimard
Collection Découvertes Gallimard (no 402)
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre
Couverture Élisabeth Vigée Le Brun
Nombre de pages 144
ISBN 978-2-07-053522-4
Chronologie
Série Histoire

Introduction

C'est un petit ouvrage biographique sous une forme concentrée, retraçant la vie de Marie-Antoinette, de son enfance à Vienne à son dernier moment à la guillotine. Le « style Marie-Antoinette », sa relation amoureuse avec Axel de Fersen et l'affaire du collier sont également mis en évidence dans cet ouvrage.

Contenu

Le corpus

  • Ouverture (p. 1–7, des portraits et lettres de Marie-Antoinette reproduits à pleine page)
  • Sommaire (p. 8)
  • Chapitre 1 : « Un morceau friand » (p. 11–23)
  • Chapitre 2 : « Petite reine » (p. 25–39)
  • Chapitre 3 : « Un art de vivre princier » (p. 41–55)
  • Chapitre 4 : « Parfum de scandale » (p. 57–69)
  • Chapitre 5 : « De Versailles aux Tuileries (1789-1791) » (p. 71–83)
  • Chapitre 6 : « Reine de tragédie » (p. 85–111)

Témoignages et documents

  • Témoignages et documents (p. 113–135)
  1. Marie-Antoinette en sa splendeur (p. 114–119)
  2. La mère (p. 120–123)
  3. Marie-Antoinette et la Révolution (p. 124–129)
  4. Le procès et la mort de la reine (p. 130–135)
  • Bibliographie (p. 136–137)
  • Filmographie (p. 137)
  • Table des illustrations (p. 138–141)
  • Index (p. 142–143)
  • Crédits photographiques/Remerciements (p. 143)

Accueil

Le site Babelio confère au livre une note moyenne de 3,50 sur 5, sur la base de 17 notes[1].

La revue Historia : « Avec sa qualité iconographique habituelle, jointe à la plume élégante d'une historienne qui a déjà beaucoup écrit sur le règne de Louis XVI, ce nouveau volume de la collection ‹ Découvertes › retrace la vie de cette princesse de conte de fée devenue reine de tragédie[2]. »

Françoise Michaud-Fréjaville écrit dans la revue Dix-Huitième Siècle : « Dans un style vif, largement soutenu par une illustration presque jusqu'au bout pimpante, on nous mène de l'enfance plutôt heureuse à Vienne à la fin tragique sur la guillotine. [...] Le mythe de la reine martyre est in extremis abordé avec trop de rapidité, lacune à peine compensée par les légendes des illustrations ; lui seul justifie cependant une publication comme celle-ci. Le dossier documentaire est nettement plus hagiographique. Quelques affirmations étranges (Marie-Thérèse donnant le titre d'empereur à son fils, p. 14), des coquilles (p. 122)[3]. »

Marine Rigeade de Nonfiction pense que les qualités de l'ouvrage sont « communes à la plupart des livres publiés chez ‹ Découvertes Gallimard › : concision, simplicité, pertinence de l'iconographie », et « la formule reste bonne, car elle distingue clairement deux niveaux de lecture, qui facilitent un parcours rapide de l'ouvrage, très suffisant pour en retenir l'essentiel. La même idée préside à l'intégration de documents à la fin de l'ouvrage, où sont rassemblés des témoignages qui donnent une image nuancée de l'‹ Autrichienne ›. [...] On ferme pourtant l'ouvrage avec quelques regrets. Il est notamment dommage que la bibliographie ne soit pas plus à jour. [...] Par ailleurs, ce livre est destiné à un public large et non spécialiste ; il répond par conséquent à des visées éminemment didactiques. C'est pourquoi on peut regretter qu'une place plus importante n'ait pas été faite à ce que signifiait réellement être ‹ reine de France ›. L'idée semble pourtant questionner l'auteur, qui titre ‹ La dernière reine ›. [...] Reste que ce petit livre réussit quand même à poser en peu de pages les principaux jalons de la vie d'une ‹ reine de tragédie ›. Il affiche un réel sérieux, mais sans austérité : les fans de Sofia Coppola sont aussi dans leur élément. Évelyne Lever propose au lecteur profane une première approche du personnage finalement assez équilibrée[4]. »

Édition internationale

Titre Traduction littérale Langue Pays Collection (numéro dans la collection) Éditeur Traducteur Année de première parution ISBN
Marie-Antoinette : La dernière reine Français de France France Découvertes Gallimard (no 402) Éditions Gallimard 2000 (ISBN 9782070535224)
王妃マリー・アントワネット « La Reine Marie-Antoinette » Japonais Japon 知の再発見 (no 100) Sōgensha (ja) Yukari Endō 2001 (ISBN 9784422211602)

Références

  1. « Marie-Antoinette : La dernière reine », sur babelio.com (consulté le ).
  2. « Marie Antoinette. La dernière reine », sur historia.fr, (consulté le ).
  3. Françoise Michaud-Fréjaville, « Évelyne Lever : Marie-Antoinette. La dernière reine. Paris, Gallimard, 2000, 144 p., ill. (Coll. ‹ Découvertes Gallimard Histoire ›.) », Dix-Huitième Siècle, Paris, Société Française d’Étude du Dix-Huitième Siècle, no 33, , p. 640–641 (e-ISSN 1760-7892, lire en ligne, consulté le ).
  4. Marine Rigeade, « Marie-Antoinette/Evelyne Lever : un couple qui dure », sur nonfiction.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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