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Maria Jacobini

Maria Jacobini (née le à Rome et morte le dans cette même ville) est une actrice italienne.

Maria Jacobini
Description de l'image maria jacobini.jpg.
Naissance
Rome, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
DĂ©cès (Ă  52 ans)
Rome, Italie
Profession Actrice

Biographie

Maria Jacobini provient d'une noble famille romaine. Sœur aînée de Diomira, adolescente elle approche le milieu du théâtre de l'académie nationale d'art dramatique en suivant les cours de Virginia Marini et d'Eduardo Boutet.

Une fois diplômée, elle commence sa carrière professionnelle en intégrant la compagnie de Cesare Dondini, en interprétant des seconds rôles, mais laissant apparaître un réel talent d'interprétation dramatique.

Carrière

Le cinéma muet

Maria Jacobini

RemarquĂ©e par Ugo Falena, directeur artistique de la maison de production « Film d'Arte Italiana Â», elle reçoit son premier engagement pour un rĂ´le au cinĂ©ma muet pour le film BĂ©atrice Cenci (1910), mais son premier rĂ´le important elle l'obtient deux ans plus tard avec le film Cesare Borgia, marquant le dĂ©but d'une activitĂ© cinĂ©matographique prolifique qui fait d'elle une des principales interprètes fĂ©minines du cinĂ©ma italien.

En 1912 Maria Jacobini est engagĂ©e par la maison de production « Savoia Film Â» de Turin, qui lui confie des rĂ´les de premier plan, souvent en partenariat avec Dillo Lombardi.

À Turin, elle fait connaissance du réalisateur Nino Oxilia, qui la dirige dans de nombreux films et qui devient son compagnon.

Par la suite, elle passe par d'autres maisons cinématographiques : Pasquali Film, Celio Film, Tiber Film.

En 1918 elle tourne Ă  Turin, pour la maison de production « Itala Film Â», une seconde version de Addio giovinezza!, film Ă  succès, en hommage aux auteurs Camasio et Nino Oxilia, ce dernier mort au front une annĂ©e avant le mariage prĂ©vu avec Maria Jacobini.

En 1920 elle est engagĂ©e en tant que « prima attric » (première actrice) par la « Fert Â». Dans cette maison de production, elle se lie professionnellement et sentimentalement avec le rĂ©alisateur Gennaro Righelli, un des plus estimĂ©s de l'Ă©poque, qu'elle Ă©pouse en 1925 et qui la dirige dans de nombreux films : Amore rosso (1921), Il viaggio (1921) et L'isola e il continente (1922).

Carrière à l'étranger

Après la Première Guerre mondiale, l'industrie cinématographique italienne est en crise et en 1923 Maria Jacobini et son compagnon émigrent en Allemagne.

Maria Jacobini fonde Ă  Berlin sa propre maison de production la « Maria Jacobini-Film GmbH Â», qui produit un seul film : La Bohème. Sa sociĂ©tĂ© est remise Ă  flot par « Trianon-Film Â», maison pour laquelle elle travaille.

En Allemagne, Maria Jacobini obtient le même succès qu'en Italie aussi bien de la critique que du public. Parmi ses principaux films figurent : Alla deriva (1923), Oriente (1924), Una moglie e… due mariti (1924), Transatlantico (1925), L'avventuriera di Algeri (1927) et Villa Falconieri (1928).

Pendant la même période elle tourne parfois en Italie : La bocca chiusa (1925) et Beatrice Cenci (1926).

En 1929 elle tourne en France son dernier film muet de sa carrière : Maman Colibrì.

La période sonore

Maria Jacobini, devenue une diva du film muet affronte l'arrivée du « cinéma sonore », contrairement à d'autres actrices du muet qui abandonnent l'activité. Elle s'adapte au « cinéma parlé » et continue à travailler en interprétant surtout des rôles secondaires.

Elle retourne en Italie avec son mari au dĂ©but des annĂ©es 1930 et tourne dans les « studios Cines Â» son premier film parlĂ© avec le rĂ©alisateur Amleto Palermi PerchĂ© no? (1930), avec Livio Pavanelli et Oreste Bilancia.

Sa dernière apparition a lieu en 1943 dans le film La donna della montagna, une année avant sa mort avenue à l'âge de 52 ans.

L'enseignante

En 1937 la direction du Centro Sperimentale di Cinematografia lui propose la chaire d'enseignement de récitation poste qu'elle occupe jusqu'en 1943. Parmi ses élèves figurent les actrices Clara Calamai et Alida Valli[1].

Filmographie partielle

Notes et références

  1. Caterina Cerra, «Jacobini, Maria». In Dizionario Biografico degli Italiani.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Caterina Cerra, « Jacobini, Maria ». In: Dizionario Biografico degli Italiani, Vol. LXI, Rome: Istituto della Enciclopedia Italiana, Treccani, 2003 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • AA.VV. - Enciclopedia dello Spettacolo] vol. 6.
  • AA.VV. - Bianco e Nero - Rome, Centro Sperimentale di Cinematografia,
  • P. Bianchi - Francesca Bertini e le dive del cinema muto - Turin, Unione tipografico-editrice torinese, 1969.
  • Vittorio Martinelli - Il dolce sorriso di Maria Jacobini - Rome, Associazione italiana per le ricerche di storia del cinema, 1994.
  • V. Martinelli - Le dive del silenzio - Bologne, Edizioni Cineteca di Bologna, 2001 (ISBN 8880121774).

Liens externes

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