Marguerite Gonnet
Marguerite Gonnet, née Marguerite Lemeignen le à Nantes et morte le à Paris 14e[1], est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale, originaire de Grenoble, dans le sud-est de la France.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 97 ans) 14e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Marguerite Charlotte Marie Anne Antoinette Lemeignen |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
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À quarante-quatre ans, mariée et mère de neuf enfants, elle rejoint le mouvement de Résistance Libération-sud. Elle devient cheffe du mouvement dans le département de l'Isère[2]. En avril 1942, elle est arrêtée par les nazis pour avoir diffusé des journaux illégaux. À un procureur militaire allemand lui demandant pourquoi elle avait pris les armes contre l'occupant de la France, elle aurait répondu : « Tout simplement, colonel, parce que les hommes les avaient abandonnées »[3]. Cette citation a été utilisée par l'auteure américaine Sarah Rose comme épigraphe de son livre de 2019 D-Day Girls[4]. Gonnet est condamnée à deux ans de prison et remplacée dans son rôle de cheffe départemental du mouvement Libération-sud par Jean Weber[5]. Elle est décédée à Paris le 27 mai 1996 à l'âge de 97 ans. Une rue de Grenoble porte son nom.
Références
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Keith Lowe, The fear and the freedom: how the Second World War changed us, New York, St. Martin's Press, (ISBN 978-1-250-04395-5), p. 122
- Shonfield, « Fighters in the Shadows: A New History of the French Resistance », Counterfire, (consulté le )
- Sarah Rose et Inc Recorded Books, D-day Girls: the untold story of the female spies who helped win World War II, New York, Crown, (ISBN 978-0-451-49510-5, lire en ligne)
- Laurent Douzou, La désobéissance: histoire d'un mouvement et d'un journal clandestins, Libération-Sud, 1940-1944, Paris, O. Jacob, coll. « Histoire / Editions Odile Jacob », (ISBN 978-2-7381-0293-5, lire en ligne), p. 460