Margaret Chase Smith
Margaret Chase Smith, née le à Skowhegan (Maine) et morte le dans la même ville, est une femme politique américaine membre du Parti républicain et sénatrice du Maine entre 1949 et 1973.
Margaret Chase Smith | |
Fonctions | |
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Sénatrice des États-Unis représentant le Maine | |
– (24 ans) |
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Prédécesseur | Wallace H. White, Jr. (en) |
Successeur | William Hathaway |
Représentante des États-Unis | |
– (8 ans et 7 mois) |
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Circonscription | 2e district du Maine |
Prédécesseur | Clyde Smith (en) |
Successeur | Charles P. Nelson (en) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Skowhegan (Maine, États-Unis) |
Date de décès | (à 97 ans) |
Lieu de décès | Skowhegan (Maine, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Conjoint | Clyde Smith (en) |
Diplômé de | Colby College |
Elle est la première femme à avoir été élue successivement à la Chambre des représentants et au Sénat, ainsi que la première femme politique du Maine à occuper ces fonctions. Elle est également la première femme à participer aux primaires d'un des deux grands partis américains, en l'occurrence les primaires républicaines pour l'élection présidentielle américaine de 1964. En 1973, lorsqu'elle termine son mandat de sénatrice, elle devient la sénatrice à être restée le plus longtemps en poste (et 11e en incluant les hommes), « record » battu en 2011 par la sénatrice du Maryland Barbara Mikulski, qui compte cinq mandats à son actif.
Biographie
Margaret Madeline Chase est née le à Skowhegan dans l'État du Maine[1]. À 34 ans, elle épouse Clyde Harold Smith (en)[2], élu en 1937 au Congrès en tant que représentant du Maine[3]. Après la mort de son mari le , Margaret Chase Smith remporte l'élection visant à remplacer son siège vacant[4]. Elle est ensuite réélue à ce poste à quatre reprises, jusqu'en 1949, avant de siéger au Sénat de 1949 à 1973[1].
En 1950, elle monte à bord du métro du Capitole à côté du sénateur Joseph McCarthy, contre qui elle s'apprête à prononcer au Sénat un discours hostile à sa chasse aux communistes et lui confie par avance : « Et vous n'allez pas beaucoup apprécier »[5].
La même année, dans un contexte de persécution des homosexuels, lors d'auditions parlementaires sur le sujet de l'homosexualité elle demande s'il existe un « test, rapide, comme une radiographie, qui puisse révéler ces choses-là »[6].
Distinctions
Elle est décorée de la médaille présidentielle de la Liberté le [1].
Hommage
- Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margaret Chase Smith » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Smith, Margaret Chase », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) « Smith, Margaret Chase », sur National Women's Hall of Fame (consulté le ).
- (en) « Smith, Clyde Harold », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) « Representative Clyde Harold Smith of Maine », sur US House of Representatives: History, Art & Archives, (consulté le ).
- Capital, « A la découverte du train secret du Congrès américain », sur msn.com, (consulté le ).
- Jill Lepore, « La chienne de garde de l'Amérique », Vanity Fair no 20, février 2015, pages 116-125 et 164.