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Marcel Levindrey

Marcel Levindrey, né le à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), mort le à Laon, est un homme politique français, membre de la SFIO.

Marcel Levindrey
Illustration.
Fonctions
Député de l'Aisne
–
(12 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection 2 juin 1946
RĂ©Ă©lection 10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Législature Ire et IIe Assemblée nationale constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique Socialiste
Conseiller général de l'Aisne
Élu dans le canton de Laon
–
Prédécesseur Vacant
Successeur Robert Aumont
–
Prédécesseur Eugène Leduc
Successeur Vacant
Maire de Laon
–
Prédécesseur René Gérandal
Successeur Guy Sabatier
–
Prédécesseur Henry Lenain
Successeur René Gérandal
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Châteaubourg (Ille-et-Vilaine)
Date de décès
Lieu de décès Laon (Aisne)
Nationalité Française
Parti politique SFIO

Biographie

Fils d'un instituteur breton, il est mobilisé en et doit interrompre ses études. Après la guerre, il travaille comme employé administratif dans une société d'assurances sociales, et en devient le directeur régional.

Militant SFIO dans l'Aisne, il est élu secrétaire de la fédération socialiste départementale en . Maire de Laon en 1935, conseiller général de l'Aisne en 1937, il est révoqué de ses mandats par le régime de Vichy en .

Engagé dans la résistance (réseau Libération-Nord), il est arrêté par la gestapo et emprisonné de à .

A la Libération, il retrouve ses mandats de conseiller général et maire et, de 1945 à 1948, préside le conseil général de l'Aisne.

Tête de liste socialiste pour l'élection de la seconde assemblée constituante, en juin 1946, il obtient 21,4 % des voix et est élu député. De nouveau candidat en novembre, il est réélu malgré une forte baisse du résultat de sa liste, qui ne réunit plus que 17,6 % des voix.

Réélu en 1951, réunissant 16,2 % des voix, il se consacre principalement à ses deux sujets de prédilection : la défense de l'agriculture et de l'artisanat, et les dommages de guerre.

En 1956, il est de nouveau réélu député, avec 20,1 % des voix.

Au contraire de la direction de la SFIO, il s'oppose au retour de Charles de Gaulle au pouvoir, en 1958. Réinvesti cependant pour les législatives de 1958, il est battu par le candidat de droite Gilbert Devèze. En 1962, il tente une dernière fois de retrouver son siège à l'assemblée, mais échoue face au gaulliste Guy Sabatier.

Maire de Laon jusqu'en 1965, année où il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat, conseiller général jusqu'en 1970, il quitte ensuite la vie politique.

Après sa mort, son nom est donné à une rue et à un complexe sportif de Laon.

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