Marcel Fischbach
Marcel Fischbach, né le à Hollerich (Luxembourg) et mort le à Dommeldange (Luxembourg), est un diplomate, journaliste et homme politique luxembourgeois, membre du Parti populaire chrétien-social (CSV).
| Marcel Fischbach | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre luxembourgeois des Classes moyennes et de la Force armée (adjoint aux Affaires étrangères) | |
| – (2 ans, 5 mois et 19 jours) |
|
| Président du gouvernement | Pierre Werner |
| Gouvernement | Werner-Cravatte |
| Prédécesseur | Paul Elvinger (Classes moyennes) Eugène Schaus (Force armée) |
| Successeur | Jean-Pierre Büchler (Classes moyennes) Pierre Grégoire (Force armée) |
| Député | |
| – (10 ans) |
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| Élection | |
| Réélection | et |
| Circonscription | Centre |
| Législature | 21e et 22e |
| Groupe politique | CSV |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Hollerich (Luxembourg) |
| Date de décès | (à 65 ans) |
| Lieu de décès | Dommeldange (Luxembourg) |
| Nationalité | luxembourgeoise |
| Parti politique | CSV |
| Enfants | Marc Fischbach |
Biographie
À partir de 1939, il écrit pour le quotidien d'Wort. Après la Seconde Guerre mondiale, Marcel Fischbach fait son entrée à la Chambre des députés (1954-1964) et au conseil communal de la ville de Luxembourg (1945-1964).
Le , il devient ministre des Classes moyennes et de la Force armée, ministre adjoint aux Affaires étrangères au sein du gouvernement dirigé par Pierre Werner[1]. Pendant cette période, il est responsable de la réduction du service national de neuf à six mois. Cependant, une crise politique éclate à la fin de l'année 1966 menant à la transformation définitive de l'armée luxembourgeoise en une force entièrement professionnelle. Marcel Fischbach démissionne du gouvernement — avant que les autres membres n'en fassent de même — et se retire de la vie politique le [2] - [3].
Après sa démission, Marcel Fischbach devient un diplomate de haut rang, occupant les postes d'ambassadeur en Autriche (1967-1973), d'ambassadeur en Belgique (1973-1977) et d'ambassadeur en Allemagne (1977-1979).
Son fils, Marc Fischbach, sera également ministre au sein du gouvernement (1984-1999).

En son hommage, une rue porte son nom Ă Luxembourg, dans le quartier du Kirchberg[4].
Publications
- Marcel Fischbach, Reformnotwendigkeit des Bauern-Erbrechtes in Luxemburg, Luxembourg, (OCLC 488503813, lire en ligne).
- Marcel Fischbach, Ons Grande-Duchesse an der friëmt, Luxembourg, Sankt-Paulus-Drëckerei, (OCLC 1072810799, lire en ligne).
- Marcel Fischbach, 125 Jahre "Luxemburger Wort" : Verjüngung und Strahlung. Vom Wirken und Wachsen der Zeitung in den verflossenen 25 Jahren, Luxembourg, Sankt-Paulus-Drëckerei, (OCLC 1046417461, lire en ligne).
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marcel Fischbach » (voir la liste des auteurs).
- (lb) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en luxembourgeois intitulé « Marcel Fischbach » (voir la liste des auteurs).
- « Arrêté grand-ducal du 15 juillet 1964 portant nomination de MM. Henry Cravatte, Nicolas Biever, Albert Bousser, Antoine Wehenkel et Marcel Fischbach, aux fonctions de Ministres et de MM. J.-P. Buchler et Raymond Vouel aux fonctions de Secrétaires d'Etat », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
- « Arrêté grand-ducal du 3 janvier 1967 accordant démission honorable à MM. Emile Colling et Marcel Fischbach, Ministres », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
- « Les ministres qui ont été obligés de démissionner », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Index des rues de Luxembourg : rue Marcel Fischbach », sur https://map.geoportail.lu/ (consulté le ).