Marcel Dartigues
Marcel Dartigues, (né le et mort le , à Perpignan) est un déporté, un résistant et un patriote. Surnommé « l'étincelle », cet homme de grand courage est considéré comme un héros gersois[1].
Adjoint au maire Samatan |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 90 ans) Perpignan |
Nationalité |
Membre de | |
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Lieux de détention |
Buchenwald (depuis ), camp de concentration de Dora (jusqu'en ) |
Distinction |
Jeunesse et engagement
Marcel Dartigues est attaché dès son jeune âge à sa terre natale. À 18 ans, ce jeune homme veut rejoindre les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord. Il tient à servir la France. Cependant, le , il est arrêté par la Gestapo[2].
Seconde Guerre mondiale
A 20 ans, Marcel est interné au camp de Buchenwald[3]. Celui-ci est rattaché au Matricule 38002. Il est soumis à un vrai calvaire, le travail était pour lui une tâche insoutenable. Les conditions de vie sont très difficiles. La nourriture manque et ses forces s'épuisent de jour en jour. A la fin de la guerre, il est à bout de force. Il ressort de la guerre épuisé et traumatisé par ce camp qui restera à toujours gravé dans sa mémoire[4].
Retour dans le Gers
Le , sorti de l'enfer, Marcel retrouve sa famille. Il témoigne dans plusieurs écoles et collèges du Gers les horreurs du camp de concentration qui l'ont profondément marqué. En participant à ce travail de mémoire, il est nommé président de l’Association des déportés du Gers[5].
DĂ©corations
- Officier de la LĂ©gion d'honneur Il est fait chevalier le , puis est promu officier le [6].
Notes et références
- « Un hommage à Marcel Dartigues », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
- « Marcel Dartigues » (consulté le )
- « Témoignage de Marcel Dartigues », sur Association Française Buchenwald Dora et kommandos, (consulté le )
- « Sur les traces d'Abel et Marcel », sur Le Journal, (consulté le )
- « Auch. L'éprouvant souvenir de la Déportation », sur La Depêche du midi, (consulté le )
- DĂ©cret du portant promotion et nomination