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Marcel Cordier

Une erreur dans la biographie de Marcel Cordier: sa fille, Jacqueline, ma mère, est née à Moscou le 2 décembre 1931 et non 1930

Marcel Cordier
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Montfermeil
Nom de naissance
Marcel Charles Cordier
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Marcel Cordier, né le à Épernay et mort le à Montfermeil, est un homme politique français, élu au Comité directeur du Parti communiste français en 1922.

Biographie

  • 1909-1914 : il est ouvrier coiffeur.
  • 1914-1915 : il est envoyĂ© en première ligne Ă  l'Est.
  • 1916 : il est envoyĂ© en Suisse comme grand blessĂ©.
  • 1917 : rĂ©sident libre Ă  Genève, il y travaille comme coiffeur jusqu'en juillet, puis est rapatriĂ© en France, oĂą il reprend son activitĂ© d'ouvrier coiffeur.
  • 1919 : il est Ă©lu au conseil syndical de sa corporation, oĂą il est le seul minoritaire en opposition Ă  la direction confĂ©dĂ©rale de la CGT. Par ailleurs, il fait partie du ComitĂ© central du premier parti communiste, fondĂ© par Raymond PĂ©ricat. En mai, en accord avec le groupe de ce dernier, il adhère au PS pour tenter d'y constituer un parti communiste.
  • 1920 : d'autres opposants Ă  la direction confĂ©dĂ©rale de la CGT le rejoignent et il est Ă©lu secrĂ©taire du syndicat et dĂ©lĂ©guĂ© au congrès de la FĂ©dĂ©ration des coiffeurs.
  • 1921 : il fait passer la FĂ©dĂ©ration aux mains des syndicalistes rĂ©volutionnaires. Devenu secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral, il est dĂ©lĂ©guĂ© au Congrès international des ouvriers coiffeurs, qui se tient en TchĂ©coslovaquie, puis au II e congrès de l'Internationale syndicale rouge (ISR).
  • 1922 : la FĂ©dĂ©ration des coiffeurs adhère Ă  la CGTU. Il devient demi-permanent et organise, dans la FĂ©dĂ©ration, une association sportive. Cordier, durant ces annĂ©es, appartient Ă  la fraction de gauche du PC. Il est Ă©lu au ComitĂ© directeur du PC sur proposition de l'Internationale communiste (IC).
  • 1923 : il devient responsable de la commission syndicale centrale du PC. Par ailleurs, le PC le charge de constituer la section française du Secours rouge international (SRI).
  • 1924 : lors du deuxième congrès de sa FĂ©dĂ©ration CGTU, il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Un peu plus tĂ´t, au congrès de Lyon du PC, il avait Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu au ComitĂ© directeur.
  • 1925 : il devient administrateur d'une coopĂ©ratives d'ouvriers coiffeurs. En mars, il se rend Ă  Berlin, en Allemagne, pour assister au congrès international des ouvriers coiffeurs. Cette annĂ©e-lĂ , le congrès du PC ne l'a pas reconduit au ComitĂ© central (nouvelle appellation du ComitĂ© directeur). En mai, il devient, Ă©galement, gĂ©rant du journal Secours Rouge et assiste au congrès du SRI, Ă  Moscou.
  • 1926 : le congrès de sa FĂ©dĂ©ration syndicale le reconduit au secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral.
  • 1927 : il est chargĂ© de l'organisation du ComitĂ© du 10e anniversaire de la RĂ©volution russe. En mars, il se rend Ă  Moscou pour le congrès du SRI.
  • 1929 : Ă  la veille de la journĂ©e de lutte du 1er aoĂ»t, son domicile est perquisitionnĂ©. Cette annĂ©e-lĂ , il devient membre du ComitĂ© central de la Ligue anti-impĂ©rialiste.
  • 1930 : il est cooptĂ© au ComitĂ© central du PC. En dĂ©cembre, sa fille, Jacqueline, nait Ă  Moscou.
  • 1931 : devenu secrĂ©taire Ă  l'ExĂ©cutif du SRI, Ă  Moscou, il y est rejoint par son Ă©pouse.
  • 1933 : il devient secrĂ©taire international de la FĂ©dĂ©ration des ouvriers coiffeurs. Par ailleurs, il est dĂ©signĂ© par le PC pour aller Ă  Moscou comme secrĂ©taire de l'ExĂ©cutif du SRI. Il milite, Ă©galement, au ComitĂ© national de lutte contre la guerre et le fascisme. Ă€ ce moment, il rĂ©side Ă  Paris, rue de l'Adjudant RĂ©au.
  • 1934 : il est arrĂŞtĂ© en France, oĂą il est de retour, pour violence et vol, sur plainte d'un trafiquant d'armes allemand.
  • 1935 : il se rend Ă  Zurich, en Suisse, pour une rĂ©union internationale du SRI.
  • 1938 : il est prĂ©sent Ă  Moscou et arrĂŞtĂ© par les autoritĂ©s russes pour espionnage. Le PC français l'exclut.
  • 1939 : il est libĂ©rĂ© et rentre Ă  Paris.
  • 1940 : il assiste aux rĂ©unions du groupe d'Union populaire française formĂ© par des dĂ©putĂ©s en dĂ©saccord avec la politique du PCF.

Pendant la guerre il cesse toute fonction - après la guerre il vit auprès de sa nouvelle compagne qui a deux enfants en bas âges. Il les élève avec amour et dévouement.

Il meurt le [1] pendant son transfert vers l'hôpital de Montfermeil. Son urne repose au columbarium du cimetière de Champs-sur-Marne.

Source

  • Jean Maitron et Claude Pennetier, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Paris, Editions ouvrières, (ISBN 978-2-7082-2424-7).

Notes et références

  1. « Fichier des décès de l'INSEE », sur arbre.app (consulté le )
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