Marc Bazin
Marc Louis Bazin, né le à Saint-Marc et mort[1] le à Port-au-Prince, est un homme d'État haïtien, chef de parti politique, ancien haut fonctionnaire de l'ONU, ministre sous Jean-Claude Duvalier.
Marc Bazin | |
Fonctions | |
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Ministre sans Portefeuille | |
– (6 mois et 6 jours) |
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Président | Jean-Bertrand Aristide |
Gouvernement | Yvon Neptune |
Successeur | Robert Ulysse |
Ministre de la Planification et de la Coopération externe | |
– (10 mois et 19 jours) |
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Président | Jean-Bertrand Aristide |
Gouvernement | Jean-Marie Chérestal |
Prédécesseur | Anthony Dessources |
Premier ministre d'Haïti | |
– (1 an, 2 mois et 26 jours) |
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Président | Lui-même |
Prédécesseur | Jean-Jacques Honorat |
Successeur | Robert Malval |
Secrétaire d'État des Finances et des Affaires économiques | |
– (5 mois et 9 jours) |
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Président | Jean-Claude Duvalier |
Prédécesseur | Emmanuel Bros |
Successeur | Frantz Merceron |
Biographie | |
Nom de naissance | Marc Louis Bazin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Marc, Haïti |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Port-au-Prince, Haïti |
Nationalité | Haïtien |
Parti politique | Mouvement pour l’instauration de la démocratie en Haïti (MIDH) |
Conjoint | Marie-Yolaine Sam |
Profession | Avocat Haut fonctionnaire |
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Premiers ministres d'Haïti | |
Biographie
Marc Bazin fut un haut fonctionnaire de la Banque mondiale. Il reçut la charge de ministre des Finances sous la présidence de Jean-Claude Duvalier.
Il était le chef du Mouvement pour l’instauration de la démocratie en Haïti (MIDH).
Considéré comme le candidat favori de l'administration américaine de George H. W. Bush et de la population bourgeoise d'Haïti, il est porté à l'avant de la scène politique afin de succéder à la dictature militaire et ainsi permettre l'ouverture du pays aux investisseurs étrangers et la tenue d'élections libres en 1990. En dépit du soutien financier que lui procure les États-Unis[2], il obtient seulement 14 % des voix, contre 67 % pour son adversaire Jean-Bertrand Aristide. Malgré la popularité d'Aristide, ce dernier est déposé moins de neuf mois après son terme par les militaires de Raoul Cédras, le .
Le , il est nommé Premier ministre de salut public par arrêté du président provisoire Joseph Nérette. La dictature qui suit le putsch laisse environ quatre mille morts[2].
Le , il démissionne de sa charge de Premier ministre. Le , il est remplacé par Robert Malval. Bazin se retire de la vie politique gouvernementale. Néanmoins, après la réélection d'Aristide en 2001, il est nommé ministre du Plan dans son gouvernement.
Marc Bazin est également un fervent opposant politique d'Aristide et participe à l'élection de 2006 pour la présidence de la République d'Haïti, mais il n'obtient que 0,68 % des voix parmi les 35 candidats et la victoire de René Préval.
Notes et références
- http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6835 RadioKiskeya
- « Quand une respectable fondation prend le relais de la CIA », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )