Marc-Antoine de LĂ©vis
Marc-Antoine, marquis de Lévis, baron de Lugny-en-Charollois (, Lugny-lès-Charolles - , Paris) est un militaire français.
Député aux États généraux de 1789 | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 55 ans) Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Marc Antoine de Levis (d) |
Mère |
Marie Françoise de Gelas (d) |
Conjoint |
Louise Marie Madeleine Grimod de La Reynière (d) |
Enfant |
Antoinette Madeleine de LĂ©vis (d) |
Propriétaire de | |
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Grade militaire | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la DĂ©fense (GR 4 YD 2927)[1] |
Biographie
Issu de la Maison de Lévis, il descend de Guy Ier de Lévis. Il est le fils de Marc-Antoine de Lévis, baron de Lugny, capitaine aux Gardes françaises, et de Marie Françoise de Gélas de Léberon.Il suit une carrière militaire. Capitaine dans le régiment de La Reine cavalerie en 1758, il est promu en 1762 colonel du régiment royal-Roussillon infanterie et en 1763 colonel du régiment de Picardie. En 1781, il est promu au grade de maréchal de camp et décoré de l'ordre de Saint-Louis.
En 1770, il fait reconstruire le Château de Grammont à Lugny-lès-Charolles par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (1727-1804).
Il est élu, le , député de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Dijon. Il y siège avec ses cousins Pierre Marc Gaston de Lévis et Charles Philibert Marie Gaston de Lévis.
Il vote avec la droite de la Constituante.
Il s'oppose à la suppression des titres nobiliaires, à celle de la noblesse, à la création des assignats, au rattachement d'Avignon au royaume de France, à la constitution de 1791. Il se prononce pour la religion catholique comme religion d'État.
Après la séparation de l'Assemblée constituante, il se rend à Cologne et y reste jusqu'en [2]. Son nom fut porté sur une liste d'émigrés. Cependant il revient à Lugny en temps utile et un arrêté du , lève le séquestre déjà mis sur ses biens. Mais à la suite d'une loi du il est réinscrit comme émigré.
Le , le comité de surveillance le fait arrêter, le il comparaît devant le tribunal révolutionnaire. On l'envoie à Paris le , il est interrogé le . Condamné à mort, il est guillotiné en Place de Grève, à Paris le [3].
Mariage et descendance
Il épouse le Louise Madeleine Grimod de La Reynière (Paris, 11 novembre 1744 - Paris, paroisse Saint Eustache, 11 janvier 1776), fille de Antoine Gaspard Grimod de La Reynière, fermier général , et de Marie-Madeleine Mazade. Dont trois enfants :
- Antoinette-Madeleine de Lévis (Paris, 14 juillet 1765 - château de Lugny, 18 août 1833), mariée en 1782 avec (son cousin) Guy Henri Joseph de Lévis, marquis de Gaudiès, Maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, Pair de France en 1827 (Pamiers, 6 septembre 1757 - Paris, 14 août 1828). Tous deux divorcèrent en 1793. Elle se remaria avec Louis Audéoud, directeur des Contributions. Dont postérité ;
- Charles-Gabriel-Louis-Guy de Lévis, (Paris, 19 septembre 1766 - 27 août 1768) ;
- Antoine- Louis de Lévis, comte de Lévis-Lugny, (Paris, 12 décembre 1767 - 28 juillet 1808), sans alliance[4] ;
Annexes
Sources
- « Marc-Antoine de Lévis », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Paul Montarlot, « Les émigrés de Saône-et-Loire », Mémoires de la Société éduenne, vol. 45,‎ , p. 37-39
- Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants 1789 - 1791, tome 2, Paris, Universitas, , 1022 p. (ISBN 2-7400-0003-0), p. 593
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Lévis, Lyon, l'auteur, , 271 p. (ISBN 2-901990-06-1), p. 227-228