Marc-Antoine Taxil

Élevé à Marseille, Taxil fut lié avec les hommes de lettres qui préludaient à la fondation de l’Académie de Marseille et le plus jeune d’entre eux, il s’attira leur estime et s’enrôla sous leur bannière.

Son séjour au milieu de ses confrères fut de courte durée. Alors qu’il s’était rendu à Paris pour des affaires personnelles, il y resta et s’y installa sous la protection littéraire de Marivaux.

L’Académie de Marseille l’ayant nommé député avec La Visclède et de Gérin auprès du maréchal de Villars et de l’Académie française, Taxil, alors âgé seulement de vingt-deux ans, lut en présence des « immortels » deux pièces, une épitre et une fable qui firent le tour du monde littéraire, sous leur patronage.

Les registres de l’Académie de Marseille ne font mention d’aucune lecture de Taxil, mais ce corps, qui l’avait vu à regret s’éloigner d’elle, se décida avec peine, et sur sa demande, à l’inscrire dans le cadre des premiers vétérans, en 1730.