Manuel Dos Santos (Matador)
Manuel Dos Santos, né le à Lisbonne (Portugal), mort le à Lisbonne, était un matador portugais. Il a inventé une forme de derechazo nommée la dosantina[1].
Manuel Dos Santos
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Statue de Manuel Dos Santos à Golegã. | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Manuel Dos Santos |
Naissance | Elgóibar |
Décès | (à 47 ans) |
Nationalité | Portugais |
Carrière | |
Alternative | 14 décembre 1947 à Mexico Parrain Fermín Espinosa « Armillita Chico » Frascuelo Témoin Carlos Arruza |
Confirmation d'alternative | Madrid : 9 juin 1949 Parrain Pepín Martín Vázquez |
Fin de carrière | 1953 |
Compléments | |
inventeur de la dosantina, une forme de derechazo. | |
Présentation
Après avoir toréé avec succès dans son pays, il vient en Espagne en 1947 pour confirmer sa réputation. Il fait une très belle saison de novillero qui l'amène à l'alternative l'année suivante le à Séville où Chicuelo lui cède le taureau Verdon de Villamarta. Torero assez complet, sauf à l'estocade où sa technique est très faible, il est excellent à la muleta, avec un rare sens de l'émotion[2]. Il s'expose souvent plus que nécessaire au danger, malgré une terrible blessure reçue à la cuisse à Mexico en 1947, ce qui lui vaut le respect du public[2]. Il se retire des arènes en 1953.
Carrière
- Première alternative : Mexico le . Parrain, Fermín Espinosa « Armillita Chico » ; témoin, Carlos Arruza. Taureaux de la ganadería de Pastejé.
- Seconde alternative : Séville (Espagne) le . Parrain, Manuel Jiménez « Chicuelo » ; témoin, Manuel Álvarez « El Andaluz ». Taureaux de la ganadería de Villamarta.
- Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, Pepín Martín Vázquez ; témoin, Agustín Parra « Parrita », devant le taureau « Ronsuelo » de la ganadería de los Herederos de don Arturo Sánchez Cobaleda.
- Premier de l’escalafón en 1950
Bibliographie
- Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- Bérard 2003, p. 452
- Lafront 1950, p. 95
Voir aussi
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