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Manam (Papouasie-Nouvelle-Guinée)

Manam ou Manam Motu est une Ă®le volcanique de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. L'Ă®le fait 10 kilomètres de diamètre et se situe Ă  13 kilomètres au large des cĂ´tes de l'Ă®le de Nouvelle-GuinĂ©e, dans la province de Madang. Avec 45 Ă©pisodes Ă©ruptifs recensĂ©s depuis 1616, le volcan constituant l'Ă®le est l'un des plus actifs de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e[1]. En 2005, la population est estimĂ©e Ă  9 000 habitants. Lors d'une importante activitĂ© Ă©ruptive en , l'Ă®le est entièrement Ă©vacuĂ©e et les habitants sont dĂ©placĂ©s sur les cĂ´tes de la province de Madang. Une partie de cette population se rĂ©installe sur l'Ă®le par la suite[2].

Image satellite de Manam en juillet 2009.
Manam
Manam Motu
Vue du Manam en 1972.
Vue du Manam en 1972.
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée
Archipel Aucun
Localisation Mer de Bismarck (océan Pacifique)
CoordonnĂ©es 4° 04′ 48″ S, 145° 02′ 13″ E
Superficie 83 km2
Point culminant Manam (1 807 m)
GĂ©ologie
GĂ©ologie ĂŽle volcanique
Type Volcan de subduction
Morphologie Stratovolcan
Activité En éruption
Dernière éruption Depuis le
Code GVP 251020
Administration
RĂ©gion Momase
Province Madang
DĂ©mographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+10
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée
(Voir situation sur carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Manam
Manam
Îles en Papouasie-Nouvelle-Guinée

GĂ©ologie

Manam est un stratovolcan aux laves basaltiques à andésitiques. Il est formé par subduction le long de la ceinture de feu du Pacifique, et se situe plus précisément sur la plaque de Bismarck Sud. Il possède deux cratères sommitaux et plusieurs centres d'activités secondaires près des côtes. Quatre grandes vallées, chacune séparées de 90°, partent du sommet et s'étendent jusqu'au pied du cône. Ces vallées canalisent l'essentiel des produits volcaniques.

L'activité volcanique est principalement faible à modérée, et inclut la production de coulées de lave, qui ont parfois atteint les côtes. Dans de plus rares cas, le volcan produit de puissantes activités explosives accompagnées de coulées pyroclastiques pouvant descendre jusqu'en mer, et qui ont parfois touché les zones habitées[1].

Histoire Ă©ruptive

Le volcan est observé en éruption pour la première fois par les Européens en 1616, lors d'une expédition menée par Willem Schouten. Il s'agit de la plus ancienne éruption volcanique documentée en Papouasie-Nouvelle-Guinée[3]. Dès la fin du XIXe siècle, le volcan est régulièrement observé en éruption, et n'a depuis connu que de courtes périodes de sommeil.

Manam connaĂ®t des phases d'activitĂ©s explosives importantes notamment en octobre-, le (13 victimes), d' Ă  (1 victime), en et le . La rĂ©pĂ©tition et l'imprĂ©visibilitĂ© de ces Ă©pisodes font du Manam un volcan dangereux et justifient le dĂ©placement des habitants entrepris en 2005[4].

Le volcan s'est de nouveau rĂ©veillĂ© au dĂ©but du mois d'. Une activitĂ© paroxysmale explosive s’est produite le vers 6 heures accompagnĂ©e par une coulĂ©e de lave et l’émission de coulĂ©es pyroclastiques dans la vallĂ©e dans le Nord-Est de l’île. Six maisons ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©es. Aucune victime n'a Ă©tĂ© recensĂ©e. Le panache qui s’est Ă©levĂ© Ă  15 km d’altitude a occasionnĂ© d’importantes chutes de cendres sur les villages de l’île. Le paroxysme s’est terminĂ© vers 10 h 30 le mĂŞme jour.

Annexes

Article connexe

Lien externe

Références

  1. (en) Manam, Global Volcanism Program
  2. (en) [PDF] Another Manam? The forced migration of the population of Manam Island, Papua New Guinea, due to volcanic eruptions 2004–2005, International Organization for Migration (IOM), 2016.
  3. (en) R.W. Johnson, Fire Mountains of the Islands: A History of Volcanic Eruptions and Disaster Management in Papua New Guinea and the Solomon Islands., ANU Press, 2013 en ligne, consulté le 6 août 2018, p. 24
  4. (en) R.W. Johnson, Fire Mountains of the Islands: A History of Volcanic Eruptions and Disaster Management in Papua New Guinea and the Solomon Islands., ANU Press, 2013 en ligne, consulté le 6 août 2018, pp. 326-330
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