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Malem-Hodar

Malem Hodar est une commune rurale du Sénégal située dans le département de Malem Hodar et la région de Kaffrine.

Malem Hodar
Malem-Hodar
Vue de Malem Hodar
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
RĂ©gion Kaffrine
DĂ©partement Malem Hodar
Maire Babacar Ka
DĂ©mographie
Population 30 000 hab. (2005)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 14° 05′ 18″ nord, 15° 17′ 40″ ouest
Altitude 41 m
Superficie 62 550 ha = 625,5 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
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Malem Hodar
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
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Malem Hodar

    La naissance de cette communauté rurale remonte à 1976 à la suite de la loi 72.25 du qui a vu naître les communautés rurales au Sénégal. Son érection en tant que commune date de .

    Présentation de la localité

    Gare routière de Malem-Hoddar.

    Depuis , l'érection de Kaffrine en région a permis la départementalisation de Malem-Hodar. Le département de Malem-Hodar comporte une commune, Malem-Hodar, qui est aussi chef-lieu de département[1], et 2 arrondissements : Darou Minane II et Sagna.

    La commune de Malem-Hodar se situe au sud-est de l’arrondissement du mĂŞme nom. Elle est limitĂ©e Ă  l’est par la C.R. de Maka Yop, Ă  l’ouest par la communautĂ© rurale de Kahi, au nord par la C.R. de DjankĂ© Souf et au sud par les communautĂ©s rurales de Kathiotte et de Diokoul Mbelbouck. La commune rurale de Malem-Hodar couvre une superficie de 625,5 km2 soit 15,35 % de l’arrondissement. Elle englobe 64 villages. La population s’élevait en 2002 Ă  29 570 habitants avec un taux de croissance de 2,25 %. La densitĂ© de la communautĂ© rurale est de 47 habitants par km². L’occupation de l’espace fait apparaĂ®tre 2 sous-zones. Le nord est occupĂ© par les autochtones (Ndao, Ka). Les populations sont les plus anciennes mais sont les moins Ă©quipĂ©es. La sous-zone du sud est la plus Ă©quipĂ©e en infrastructure humaines. Elle est peuplĂ©e d’habitants d’origine diverse. La population est jeune (53,7 %) et les femmes reprĂ©sentent 52 %. Les sols sont dominĂ©s par le sol Dior (un sol ferrugineux tropical localement appelĂ© Dior), qui occupe 41 445 ha, soit 66 %. Les sols Dek (un sol avec des propriĂ©tĂ©s hydromorphes localement appelĂ© Dek) occupent 12 104 ha soit 19 %. Les sols latĂ©ritiques (voir latĂ©rite) reprĂ©sentent 11,84 % soit donc 7 419 ha.

    Les potentialités de la communauté rurale

    La C.R. dispose de forĂŞts classĂ©es assez importantes. On peut citer la forĂŞt classĂ©e de Malem-Hodar avec une superficie de 500 ha, la forĂŞt classĂ©e de Sagna (3900 ha) ou celle de Delby (700 ha). On n’y retrouve pas de cours d’eau permanents. Cependant la zone est dotĂ©e d’une cinquantaine de marigots et mares dont les plus importantes sont : BiguĂ© Nguisane, Maka et Penda Malem qui stockent l’eau jusqu’en dĂ©cembre. La communautĂ© rurale a d’importantes superficies cultivables. Les sols Dior, favorables Ă  l’agriculture arachidière, occupent 66 % des superficies. L’existence de ces superficies cultivables, associĂ©es Ă  une pluviomĂ©trie acceptable (la moyenne annuelle est de 585 mm) font de la zone un vĂ©ritable producteur d’arachide.

    Battage du mil, janvier 2007

    Sur le plan hydraulique, la C.R. dispose de 5 forages alimentant 19 villages. On retrouve ces forages à Malem-Hodar, Sagna, Séame, Niahène et Malem Thierigne. Medina Fass dispose d’un château d’eau équipé d’une moto-pompe. En dehors de ces infrastructures, la C.R. bénéficie d’une centaine de puits. L’éducation scolaire est toujours marquée par de faibles effectifs. En effet, la carte scolaire est occupée par 2 cases des Tout-Petits, 21 écoles primaires et un collège d’enseignement moyen ouvert en . Les écoles élémentaires disposent de 1900 élèves dont 1091 filles soit 57,42 % des effectifs. On dénombre au total 49 salles de classe dans toute la communauté rurale dont 10 abris provisoires. Les effectifs varient d’une école à l’autre. L’école élémentaire Mor Ndiama Kâ a l’effectif le plus élevé (347 élèves) alors que l’école élémentaire de Malem Thierigne concentre 36 élèves.

    Jour de marché, janvier 2007

    Le budget de la communauté rurale de Malem-Hodar

    Les activités du conseil rural de Malem-Hodar fonctionnent grâce aux ressources d’origines diverses. Le budget ou loi des finances de l’année est l’évaluation prévisionnelle des recettes et des dépenses de la communauté rurale. L’élaboration du budget nécessite un calendrier budgétaire.

    • Le calendrier budgĂ©taire : c’est un long processus qui va de la collecte d’informations jusqu’à la restitution. Il comprend 8 Ă©tapes. En effet, la première Ă©tape consiste Ă  la collecte d’informations qui se fait en septembre ; en octobre s’effectue le dĂ©bat d’orientation qui est la 2e Ă©tape. L’élaboration du budget reprĂ©sente la 3e Ă©tape qui se dĂ©roule en novembre. En dĂ©cembre se dĂ©roulent les 4e, 5e et 6e Ă©tapes qui sont respectivement le vote du budget, sa transmission et son approbation par le sous-prĂ©fet. Le reste de l’annĂ©e sera consacrĂ© aux 2 dernières Ă©tapes c’est-Ă -dire Ă  l’exĂ©cution et Ă  la restitution du budget.
    • Les recettes : Les ressources de la C.R. de Malem-Hodar proviennent de plusieurs recettes parmi lesquelles on peut citer
      • Les impĂ´ts locaux, ils englobent la Taxe rurale et les contributions patentes. Les recettes des impĂ´ts locaux ont donnĂ© dans le budget de 2003 une valeur de 11 000 000 de francs.
      • Les produits dominicaux. C’est la location des souks, des droits de places, les droits de fourrière et les droits de stationnement des voitures. En 2003, les produits dominicaux ont gĂ©nĂ©rĂ© 6 000 000 de francs.
      • Les produits d’exploitation qui regroupent les droits d’alignement et le droit de timbre pour les documents des actes d’État civil (3 050 000 francs)

    En dehors de ces recettes, la communautĂ© rurale reçoit de l’État sĂ©nĂ©galais des fonds, appelĂ©s fonds de dotation de fonctionnement. Au total, les recettes ont reprĂ©sentĂ© pour le budget de 2003 une valeur de 60 398 641 francs.

      • Les dĂ©penses : Elles peuvent ĂŞtre regroupĂ©es en 2 sous-ensembles : les dĂ©penses de fonctionnement et les dĂ©penses d’investissement. Les dĂ©pense de fonctionnement prennent en charge le cabinet du PCR (avec notamment son carburant, ses indemnitĂ©s), la propriĂ©tĂ© communautaire, Ă©clairage public). Dans le budget de 2003, les dĂ©penses Ă©taient Ă©valuĂ©es Ă  20 733 246 francs. Les dĂ©penses d’investissement regroupent les rĂ©alisations Ă  effectuer dans la communautĂ© rurale. Par exemple la construction d’infrastructures Ă  caractère commercial (souks), la construction d’une salle de classe dans un village de la communautĂ© rurale, ou les travaux d’adduction d’eau constituent des dĂ©penses d’investissement.

    Conclusion

    Vaste par sa superficie, riche en ressources pédologiques, très faible taux de scolarisation des populations, la communauté rurale de Malem-Hodar doit encore beaucoup investir dans le domaine de l’éducation et de la formation de ses ressources humaines pour pouvoir aspirer à un développement local.

    Notes

    1. Décret no 2008-747 du 10 juillet 2008 portant création de départements et d'arrondissements, Journal officiel, no 6446 du 31 décembre 2008

    Note

    Ces données ont été récoltées par M. Adama Fall, animateur rural, et les enseignants du CEM de la Communauté rurale de Malem-Hodar en 2006.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (fr) J. Coll, Animateurs et coordinateurs : les courtiers locaux du dĂ©veloppement de Malem‑Hodar (SĂ©nĂ©gal), Berlin, Das Arabische Buch (Working Papers on African Societies 2), 1996

    Liens externes

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