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Majid Shahriari

Majid Shahriari, né vers 1966[1] et mort assassiné le à Téhéran, est un physicien iranien, spécialisé dans la physique quantique, travaillant avec le Commissariat à l'énergie atomique iranien.

Majid Shahriari
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Université technologique Amirkabir (en)
Activité

Biographie

Majid Shahriari est un expert du transport à neutrons, un phénomène qui se trouve au cœur de réactions en chaîne nucléaires dans des bombes et des réacteurs.

Le , il est victime d'un attentat à la bombe[2]. Cet attentat blessa également l'atomiste Fereydoun Abbassi Davani, professeur à l'Université Shahid Beheshti, où Shahriari avait aussi enseigné. Les autorités iraniennes accuse le Mossad, l'agence israélienne de services secrets, d'être commanditaire de cet assassinat[3]. En 2012, la justice iranienne condamne à mort un Iranien coupable d'intelligence avec le Mossad en lien avec cet attentat[4].

RĂ©actions

  • Le prĂ©sident iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a dĂ©signĂ© IsraĂ«l et d'autres pays occidentaux comme responsables de cet attaques: "Sans le moindre doute, la main du rĂ©gime sioniste et des gouvernements occidentaux est impliquĂ©e."[5]
  • Le ministre iranien de l'intĂ©rieur, Mostafa Mohammad Najjar, a accusĂ© les services secrets amĂ©ricains et israĂ©liens: "La CIA et le Mossad sont des ennemis de la nation iranienne et ont toujours cherchĂ© Ă  lui nuire, de mĂŞme qu'ils veulent empĂŞcher nos progrès scientifiques".

Références

  1. « Martyrdom of Iran’s nuclear physicists || Imam Reza (A.S.) Network », sur www.imamreza.net (consulté le )
  2. Armin Arefi, « Iran : qui tue les scientifiques iraniens ? », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Mort d’un dignitaire nord-coréen et autres rocambolesques disparitions », sur geopolis.francetvinfo.fr (consulté le )
  4. « Un Iranien condamné à mort pour "espionnage" », sur Le Figaro, (consulté le )
  5. Natalie Nougayrède, « Iran : un spécialiste du nucléaire tué dans un attentat à la bombe », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

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