Madeleine Dedieu-Peters

Madeleine Dedieu-Peters est élève au Conservatoire de Paris. Elle obtient dans la classe d'harmonie d'Auguste Chapuis un deuxième accessit en 1912 et un premier prix en 1913[2], puis dans la classe de contrepoint de Georges Caussade un premier prix en 1915[3] et un second prix de fugue en 1919[4].

En 1923, sa Sonate pour piano et son Prélude et fugue sur un sujet de Caussade à la harpe sont primés par la Société des Compositeurs de Musique[5].

En 1925, elle est lauréate du Prix Antonin Marmontel de la même société au titre de l'année 1924, pour l'écriture d'un quatuor à cordes[6].

En 1928, dans une chronique musicale de La Vie latine consacrée aux compositrices[7], H. Pérréard la cite parmi les meilleures de sa génération et mentionne ses quatuors comme « ayant du relief, de la vie, et beaucoup d'équilibre »[8]. Paul Landormy signale également dans une édition de son Histoire de la musique le quatuor à cordes de Madeleine Dedieu-Peters, « qui témoigne d'un talent vigoureux et sain »[9].

Arthur Honegger (Comœdia, 24 octobre 1942) salue le travail du Quatuor Gabriel Bouillon au service de la musique de chambre contemporaine : ces musiciens ont mis à leur programme 1942-1943 Roussel, Chausson, Marcel Delannoy, Pierre Menu, Georges Migot, Magnard, Pierre-Octave Ferroud et Madeleine Dedieu-Peters, entre autres.

• Trois Pièces pour quatuor à cordes[10], créées en 1920[11]
• Septuor pour flûte, trompette, cordes et piano, 1920[12]
• Trois Petits préludes pour orchestre[13] (existent aussi dans une version pour piano à quatre mains), 1922[14], créés avec chorégraphie en 1925[15], et au concert par l'Orchestre Pasdeloup en 1926[16]
• Prélude et fugue sur un sujet de Caussade, pour harpe chromatique, 1923[5]
• Sonate pour piano, 1923[5]
• Deuxième quatuor à cordes, pour deux violons, alto et violoncelle, 1924, créé en 1927[17]

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