Madame Pompey
Anne Marie Perrotin, dite Madame Pompey, aussi orthographiée Pompée, née à Nancy en 1744 et morte à Saint-Germain-en-Laye en 1829[1], est une marchande de modes du règne de Louis XVI. Elle tient une boutique de modes à Versailles, où elle fournit la reine et les princesses de la famille royale[2].
Certains en ont fait la tante de Madame Eloffe[3] à qui elle aurait cédé sa boutique[4]. Il n'existe cependant aucun lien de sang entre les deux femmes.
Mme Pompey cède sa boutique de modes de Versailles à Jean Charles Eloffe, époux d'Adélaïde Henriette Damoville, et Adrien Le Cointe, neveu par alliance de M. Pompey, et non pas à Mme Eloffe.
Références
- AD 54, 5 Mi 394/R 68 : Registres des baptêmes de la paroisse Saint-Sébastien de Nancy (années 1730-1750), vue 535, 19 avril 1744, acte de baptême de Anne Marie Perrotin et AD 78, 2084122 : Registres des décès de Saint-Germain-en-Laye (année 1829), vue 98, 17 décembre 1829, acte de décès d’Anne Marie Perrotin.
- Michelle Sapori, Rose Bertin, ministre des modes de Marie-Antoinette, Paris, Éditions de l'Institut français de la mode, Éditions du Regard, 2003, p. 77.
- Comte Gustave-Armand-Henri de Reiset, Modes et usages au temps de Marie-Antoinette. Livre-journal de Madame Éloffe, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1885, t. I, p. 4.
- Françoise Tétart-Vittu, « La garde-robe de Marie-Antoinette : le regard des historiens », in Art et commerce au service de Marie-Antoinette : les atours de la reine [catalogue de l’exposition], Paris, Centre Historique des Archives Nationales, 2001, pp. 42-43.
Bibliographie
- Benjamin Alvarez-Araujo, Adélaïde Henriette Damoville, dite Mme Eloffe (1759-1805). Autour d'une marchande de modes imaginaire, mémoire de Master 2 sous la direction de Laurence Croq, Université Paris-Nanterre, 2020, 253 p.
- Gustave-Armand-Henri de Reiset, comte de, Modes et usages au temps de Marie-Antoinette. Livre-journal de Madame Éloffe, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1885, t. I et II.
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