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Macaq

L’association Macaq (Mouvement d’Animation Culturelle et Artistique de Quartier) est un mouvement d'animation culturelle basé dans le 17e arrondissement de Paris[1]. Macaq veut fédérer les énergies locales autour d’événements et d'activités pour créer du lien social et des solidarités de proximité[2], en particulier en direction de la jeunesse. Les pratiques comptables de l'association ont été pointées du doigt à plusieurs reprises par la presse[3].

Macaq
Histoire
Fondation
Cadre
Pays
alternative textuelle
Visuel de l'Association Macaq

Historique

L'association Macaq est créée en 2001 dans le 17e arrondissement de Paris. L'association s'installe à ses débuts dans une boutique abandonnée de la rue Lemercier, offrant ainsi un premier espace d'accueil aux habitants du 17e arrondissement de Paris. Julien Boucher, un des fondateurs de Macaq devient conseiller municipal PS du 17e arrondissement de Paris. Bertrand Delanoë affirme le connaître « quasiment depuis qu’il est né »[3].

Après l'occupation de plusieurs locaux dans le quartier dont l'immeuble du 110 rue de La Jonquière baptisé 17e parallèle qui voit l'essor de l'association et de son projet, l'association Macaq se voit offrir en 2007 par la Mairie de Paris un espace inoccupé rue de Tocqueville lui permettant ainsi de bénéficier d'un lieu officiel ouvert aux habitants et associations parisiennes. Il prend fin en .

L'association crĂ©Ă©e en 2009 une ferme pĂ©dagogique et un site « agri-culturel Â» au cĹ“ur du Parc RĂ©gional de la Butte Pinson dans le Val d'Oise. Elle organise le « Carnaval de Paris » depuis 2002. Elle organise Ă©galement des activitĂ©s d'insertion sociale et professionnelle pour des personnes en difficultĂ©s. L'association gère aussi un restaurant associatif permanent, des vide-greniers[4] et des ateliers de numĂ©rique.

Critiques

Le , Macaq est accusĂ©e par le quotidien LibĂ©ration de pratiques douteuses comme la sous-location illĂ©gale de squats de 2007 Ă  2009[5] - [6] L'association a reçu une subvention de 12 500 â‚¬ du conseil rĂ©gional en 2008.» Le journal LibĂ©ration rĂ©vèle que depuis 2008 l'association reçoit une dotation annuelle d'environ 30 000 euros de la ville de Paris[7]. Au total pour 2010 en ajoutant les diverses subventions, municipales, rĂ©gionales, nationales et exonĂ©rations diverses on arrive Ă  328 653 â‚¬[7]. Ă€ la suite du rapport de l’inspection gĂ©nĂ©rale de la Ville de Paris, Bertrand DelanoĂ« annonce sa volontĂ© de retirer ses aides Ă  l'association Macaq. En effet le rapport « relève des dysfonctionnements importants: procĂ©dures comptables et financières approximatives, absence de commissaire aux comptes, problèmes de paiement des redevances dues au titre de l’occupation de locaux de la Ville ». « Ă€ cela s’ajoutent des pratiques rĂ©pĂ©tĂ©es de sous-location, absolument contraires aux termes des conventions d’occupation signĂ©es avec la Ville ou d’autres acteurs», souligne la mairie[8]. L'association a perdu son siège. Aucun enrichissement personnel n'a Ă©tĂ© constatĂ©.

La Ville de Paris achète Ă©galement des prestations Ă  l'association. Ainsi, selon l'inspection gĂ©nĂ©rale, le Conseil de Paris aurait autorisĂ©, en , Bertrand DelanoĂ« Ă  signer avec l'association un marchĂ© de prestations de services pour la gestion du centre d'animation MassĂ©na, dans le XIIIe arrondissement. « Le montant nominal de ce marchĂ© a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  2 091 580 euros pour la pĂ©riode allant du au ». Ă€ la suite des rapports, la Ville de Paris fait savoir, en , qu'elle rĂ©sille le contrat de gestion du centre d'animation. Le dossier est envoyĂ© au procureur de la RĂ©publique. En fĂ©vrier 2013, le quotidien LibĂ©ration est condamnĂ© pour diffamation et ne fait pas appel. Le tribunal correctionnel reconnaĂ®t le caractère mensonger des accusations portĂ©es contre MACAQ et son directeur, Julien Boucher.

Notes et références

Liens externes

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