Maël Garnier

Né le 29 décembre 2000 à Paris, Maël Garnier découvre la mer et s’initie à la voile dès l’âge de 4 ans chez ses grands-parents au club nautique de Carantec dans la baie de Morlaix[3].

En 2008, à l’âge de 7 ans, il participe à ses toutes premières régates avec le CVAN de Nantes, ville où il réside depuis ses 6 mois[4].

Dès 2009, il emménage dans la baie de Saint-Brieuc. Sous les couleurs du CN Plérin puis du Pôle nautique Sud Goëlo il participe pendant cinq ans à tout le circuit Optimist dans l’hexagone. Parrainé par le navigateur au large Marc Thiercelin, son voisin de Pordic[5], il termine 3^ème des championnats de France minimes D2[6] en 2012 et 5^ème en 2013.

À 12 ans, en septembre 2013, il s’essaie au Laser 4.7 et s’impose d’entrée sur ce support qui correspond à ses qualités physiques et à un mental hors norme. Il rencontre Jean-Baptiste Bernaz (sacré marin de l’année 2022) à Hourtin au 44^ème grand prix de l’armistice. Il est ensuite sélectionné aux divers championnats européens ou coupes européennes et aux championnats du monde (Norvège, Pays Bas, Pologne, Espagne, Belgique, Allemagne, Irlande, Inde)[7].

Il termine notamment 3^ème de l’Europa Cup de Brest.

Champion de France UNSS en équipage sur un J80

L’année scolaire 2015 – 2016, pour un an, il intègre le pôle espoir FFVoile de La Rochelle en Laser Radial. Il est aussi sacré champion de France UNSS en équipage sur un J80 avec son lycée Jean Dautet[8].

Champion de France U19 en laser

L’année suivante, pour le compte du CMVSB[9] (Centre municipal de voile de Saint Brieuc), il devient à Brest champion de France U18 à seulement 16 ans. Jusqu’en juillet 2018, il mène le classement de l’association France Laser. Maël Garnier obtient avec mention un baccalauréat scientifique et poursuit ses études en licence de physique chimie à l’Université Bretagne Occidentale de Brest.

À la suite d’un entretien de sélection à Nanterre, le groupe AGEAS patrimoine France devient son partenaire essentiel avec un contrat qui court jusqu’en 2026[10].

À tout juste 18 ans, en janvier 2019, Maël Garnier «apprend à voler» sur des bateaux à foils. Il participe aux championnats du monde de dériveur Waszp à Cairns en Australie. Il devient 3^ème du championnat d’Europe U21 sur le lac de Garde en Italie. Il pratique aussi en compétition le Flying Phantom et le Diam 24[11].

Il termine également 4^ème du championnat de France en Open 5.7[12].

Début 2021, Pierre Leboucher l’invite à bord de son Figaro. Il est séduit par ce support de course au large dont il a toujours rêvé[13].

Le Team Baie de Saint-Brieuc, pour lequel il est ambassadeur, lui propose de le lancer sur le circuit avec un Figaro Bénéteau 3 que Romain Attanasio parraine en juin lors de sa mise à l’eau.

Maël Garnier crée son entreprise «Will to win by sailing» pour gérer son projet au large. Il participe d’entrée à sa première Solitaire du Figaro en septembre sans véritable préparation[14].

Victoire sur la Sardhina Cup 2022

Figaro Bénéteau 3

En 2022, membre de la structure d’entrainement Lorient Grand Large, il peut participer au circuit complet du championnat de France pour lequel il termine 11^ème: Solo Maitre Coq, Le Havre Allmer cup, Sardhina cup, Solo Guy Cotten et Solitaire du Figaro. Lors de la première étape de cette Solitaire, il est en tête avec Fred Duthil mais s’endort à quelques heures de l’arrivée où il termine 5^ème[15].

Dans le cadre de sa préparation physique, Maël Garnier, adepte d’ultra endurance, a fait en juillet 2022, un tour de Bretagne de 600 kilomètres en solitaire à vélo[16] en 24 heures à 25km/h[17], et durant l’hiver, un défi sur la Skylane de 470 kilomètres à 34km/h de moyenne autour de l’aéroport de Bangkok, (20 tours)[18].

En 2023, il repart sur le circuit Figaro[19] avec la Transat Paprec en double mixte (coéquipière Julia Courtois)[20] entre Concarneau et Saint Barthélemy. En novembre, il espère pouvoir s’inscrire à une deuxième transatlantique, la Transat Jacques Vabre sur un Class 40.