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Méthode Vorwärts d'apprentissage de l'allemand

La méthode Vorwärts est une méthode d'apprentissage de la langue allemande, utilisée dans les années 1960 jusqu'à la fin des années 1990 dans les écoles de Suisse romande (1984 - 1998[1]), d'Angleterre et du Canada.

La méthode est construite sur de petites histoires[2] se passant à Cadolzburg, petit village de Bavière. Elles racontent la vie de la « famille Schaudi », cliché[2] de la classe moyenne rurale allemande traditionnelle (femme au foyer, deux enfants).

Historique

La méthode, d'origine britannique, a été écrite par Harald Seeger et publiée aux éditions Leeds (E.J. Arnold)[3]. Elle avait été à l'origine développée par la University of York sous l'égide du Schools Council (Great Britain) pour enseigner l'allemand dans des pays arabophones. Elle est utilisée dans les années 1960 en Allemagne de l'Ouest pour apprendre l'allemand aux immigrés turcs, yougoslaves ou grecs[4].

En 2006, une pièce de théâtre inspirée de la méthode est mise en scène par une compagnie jurassienne[5] - [6] - [7]. La pièce reçoit le Prix Innovation 2006 de la bourse suisse des spectacles[8].

Un site Internet parodique consacré à la famille Schaudi voit le jour en 2008[9] - [10].

Personnages

  • Hans Schaudi
  • Lieselotte Mayer, amie de Hans.
  • Liesl Schaudi : mère de Hans,femme au foyer.
  • Heinrich Schaudi : père de Hans, patron d'une caisse d'épargne.
  • Fritz Mayer : père de Lieselotte[11], aux USA avec son épouse.
  • Lumpi : chien de Hans
  • Dieter Mayer : frère de Lieselotte, domicilié à Hambourg[11]
  • Inge Schaudi : sœur de Hans, domiciliée à Munich[11]
  • Klaus Schilling : ami de Hans.
  • Herr Schilling : père de Klaus, droguiste et candidat à un jeu télévisé.
  • Uli : jeune fille transformée en horloge parlante par son grand-père sénile, sourdingue, aveugle et abusif.
  • Petra : petite amie de Dieter Mayer.

Phrases connues

  • « Guten Tag, ich heisse Hans, Hans Schaudi! »[12]
  • « Hans ist mein Sohn! »[13]
  • « Lumpi ist mein Hund, wau wau »[9]
  • « Bitte, unterbrich mich nicht! »[4]
  • « Hilfe, Hilfe, mein Bein ist gebrochen »[14]
  • « Der Himmel ist aber dunkel »[14]

Références

  1. Raphaël Delessert, « Hans et Lumpi sur les planches », 24 heures, , p. 32 (lire en ligne)
  2. Tasha Rumley, « Cinquante ans d'évolution des méthodes d'allemand en quatre générations », L'Hebdo, , p. 50-51 (lire en ligne)
  3. (de) Harald Seeger, Vorwärts international Lehrwerk für den fremdsprachlichen Deutschunterricht an Primar- und Sekundarschulen : audiovisueller Grundkurs, E.J. Arnold ; Gilde-Buchhandlung C. Kayser, (ISBN 978-0-560-01482-2, lire en ligne)
  4. Jérôme Cachin, « Une méthode qui sentait la naphtaline », La Liberté, , p. 22 (lire en ligne)
  5. Marie-Pierre Genecand, « Hans Schaudi, la parodie et ses limites », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. Florence Michel, «Je m'appelle Hans, de 13 années vieux» Accès libre, sur www.laliberte.ch, (consulté le )
  7. Anne-Sylvie Sprenger, « Hans Schaudi se fait polisson », 24 heures, , p. 13 (lire en ligne)
  8. EB, « Au bon vieux temps des leçons d'allemand », La Gruyère, , p. 6 (lire en ligne)
  9. Semaja Fulpius, « La famille Schaudi - Sur les traces de Hans et Lieselotte », Le Matin dimanche, , p. 25 (lire en ligne)
  10. Laurent Busslinger, « L'école vaudoise voit le bilinguisme comme un objectif inaccessible », 24 heures, , p. 3 (lire en ligne)
  11. (de) Zhang Danhong, « Deutschsein ist kein Zuckerschlecken: Deutsch sprechen gegen die Große Mauer », sur Deutsche Welle, (consulté le )
  12. Grégoire Nappey, « Son nom est Hans, Hans Schaudi. Et il est en ligne », sur 20 minutes, (consulté le )
  13. (de) Zhang Danhong, « Deutschsein ist kein Zuckerschlecken: Deutsch sprechen gegen die Große Mauer », sur Deutsche Welle, (consulté le )
  14. (en) Oona King, House Music: The Oona King Diaries, A&C Black, (ISBN 978-1-4088-3728-3, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

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