Mélodie Nelson

Originaire de Repentigny, Mélodie Nelson obtient un baccalauréat en études littéraires ainsi qu'un certificat en histoire de l’art. Elle publie en 2010 l’autobiographie littéraire Escorte, basée sur son expérience personnelle. Mélodie se lance ensuite dans la fiction et publie le roman Juicy en 2017[1]. En 2019, elle soumet le poème nous sommes les filles qui mourront sans être remarquées aux prix de la création Radio-Canada et sera nominée parmi les finalistes au prix poésie[1].

Elle travaille également comme chroniqueuse et journaliste, entre autres auprès du Journal de Montréal[2], le journal 24heures[3] et Urbania[4]. Revendiquant le droit des femmes d'utiliser leur corps selon leur libre arbitre, Mélodie est venue à la défense d'une étudiante de l'UQAM, Hélène Boudreau, qui a été attaquée en justice par son université parce que cette dernière avait publié des photos explicites accompagnées du logo de l’établissement[5] - [6]. Mélodie avait publié sur son compte Instagram en avril 2021 : « Moi aussi, je suis diplômée de l’UQAM. J’ai payé mes études en travaillant comme escorte et serveuse sexy. Les travailleuses du sexe méritent le respect »[5]. En 2022, dans le cadre de la promotion de son livre La mécanique des désirs, elle déclare vouloir normaliser le métier de travailleuse du sexe pour qu'il soit considéré comme un travail à proprement parler et qu'il soit « dans un cadre de droit »[7].

Elle écrit actuellement pour Nouvelles inimes, une infolettre créée en collaboration avec la journaliste Natalia Wysocka et qui traite de sujets jugés tabous[8].

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• Éditions de ta mère
• Les prix de la création Radio-Canada