Mélanie Leclerc
Mélanie Leclerc est une autrice de bande dessinée canadienne née en 1977. Elle accède à la notoriété avec sa première bande dessinée, Contacts, publiée en 2017.

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Martin Leclerc (d)  | 
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Félix Leclerc  (grand-père paternel)  | 
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Biographie
Mélanie Leclerc est titulaire de deux baccalauréats : en études littéraires et en cinéma l'Université du Québec à Montréal[1] - [2]. À la fin de ses études en cinéma, elle envisage un documentaire sur l'actrice québécoise Louise Vien[3]. Installée à Saint-Lazare et mère de trois enfants, elle est employée dans une bibliothèque[1] - [4] et elle organise des ateliers d'arts plastiques dans les écoles de sa région[5]. En 2004 sort son premier film, un documentaire sur Jean-Pierre Ronfard : Ronfard ou le jeu perpétuel[6]. En matière de dessin, elle est autodidacte[3]. Parmi ses influences, elle cite Le Journal de mon père de Jirō Taniguchi et Fun Home d'Alison Bechdel[1].
Désireuse de créer une bande dessinée, elle demande conseil à Michel Rabagliati et suit des ateliers de bande dessinée donnés par Jimmy Beaulieu au collège de Rosemont[1]. En 2017, elle publie à compte d'auteur (cent exemplaires) sa première autofiction, réalisée à l'aquarelle : Contacts[3] - [7]. L'ouvrage évoque sa relation avec son père — « la transmission père-fille » — le caméraman Martin Leclerc (né en 1945)[1]. Découpé en sept parties, le récit s'étend de 1982 à 2004 et inclut des photographies[8]. En 2018, l'ouvrage obtient le prix Bédélys Indépendant[1]. Repris par Mécanique générale en 2019, l'ouvrage remporte le Grand Prix de la Ville de Québec en 2020[9]. Il fait aussi partie des finalistes pour le Prix des libraires du Québec[10], pour le prix ACBD Québec[2] et pour le Prix littéraire du Gouverneur général, dans la catégorie « livre jeunesse illustré »[1].
En 2020 paraît sa deuxième autofiction, Temps libre, qui porte sur « l’importance que l’on accorde à ses rêves à travers les années » et sur un projet de « documentaire expérimental sur sa marraine Louise, atteinte de la maladie d'Alzheimer »[3] - [7]. La narration explore la thématique de « tous ceux qui se voient déchirés entre leurs rêves et les aléas du quotidien »[4].
Vie personnelle
Mélanie Leclerc étant la fille du caméraman et photographe Martin Leclerc (né en 1945) et de son épouse Lise, elle est la petite-fille du poète Félix Leclerc (1914 - 1988) et de la comédienne Andrée Viens (1916-2005)[11] - [12].
Ĺ’uvres
    Bande dessinée
- Contacts, auto-édition, 2017 (ISBN 978-2-9816468-1-1) ; reprise et publiée par Mécanique générale en 2019[7] (ISBN 978-2-922827-90-3)
 - Temps libre, Mécanique générale, 2020 (ISBN 978-2-922827-99-6)
 
Filmographie
- Ronfard ou le jeu perpétuel, 2004[6]
 
Prix et distinctions
- 2018 : prix Bédélys Indépendant pour Contacts[1] ;
 - 2020 : Grand Prix de la Ville de Québec pour Contacts[3].
 
Références
- Marie Allard, « Leclerc, de père en fille », La Presse (Montréal),‎ (lire en ligne).
 - Marianne St-Jacques, « Sélection du Prix ACBD Québec 2019 : deux récits familiaux et un western », sur Actua BD, .
 - Odile Tremblay, « Mélanie Leclerc: les chemins que prennent les rêves », Le Soleil,‎ (lire en ligne).
 - Stéphanie Morin, « S'accrocher ou renoncer », La Presse,‎ (lire en ligne).
 - « Ce qui se cache derrière Contacts », L'Actualité (site web),‎ (lire en ligne).
 - Odile Tremblay, « Ronfard ou le jeu perpétuel », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
 - Gabriel Beauchemin, « Doit-on un jour renoncer à ses rêves? », 24heures.ca,‎ (lire en ligne).
 - Sarah Boumedda, « Contacts: Leclerc, père et fille », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
 - Yves Leclerc, « Contacts remporte le Grand prix de la Ville de Québec », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
 - Alexiane Guchereau, « Québec : Les finalistes du Prix des libraires 2020 », sur Livres Hebdo, .
 - David Riendeau, « Le récit en images de la transmission d'une passion pour la photo : la construction d'un regard », Le Journal de Québec,‎ .
 - François Cloutier, « Du cœur à l'image », sur lettresquebecoises.qc.ca.
 
Annexes
    Bibliographie
- Sarah-Émilie Nault, « Je suis une rêveuse anxieuse », Le Journal de Montréal, .