Lucrèce Nemrod

Reporter pour le magazine scientifique Le Guetteur Moderne, elle est décrite comme étant une petite jeune femme rousse très belle, perspicace et douée pour toutes formes de combat, ayant appris à être ce qu'elle est à l'orphelinat. Elle y connait une humiliation par Marie-Ange, une autre orpheline avec qui elle a eu une relation amoureuse basée sur le sadomasochisme. Après une tentative de suicide avortée, elle développe l'orphelinat une forme de combat qu'elle appelle « orphelinat-kwendo » (plus tard rebaptisé "Lucrèce-Kwendo"), qui consiste à se défendre n'importe comment pour faire le plus mal possible. À 18 ans, elle quitte l'orphelinat et refuse de suivre le chemin qui l'attend (vers la prostitution et la drogue) et survit par le cambriolage. Elle fait lors d'un de ses casses la rencontre d'un journaliste scientifique qui l'introduit dans son ancien journal.

Son nom signifie en hébreu « se rebeller » (ce qui pourrait peut-être faire le lien avec ses impulsions qui la poussent à ne pas accepter l'aide des autres ou de se faire posséder).

Dans Le Père de nos pères, elle est âgée de 25 ans et dans le second roman où elle apparaît, L'Ultime Secret, elle en compte 28. Elle mène ses enquêtes avec Isidore Katzenberg dont elle tombera amoureuse mais qui l'agacera au plus haut point en repoussant plusieurs de ses avances.

Elle partage certains attributs avec d'autres personnages des livres de Bernard Werber comme son nom de famille (ex. Jacques Nemrod, personnage de L'Empire des anges, le nom étant une référence au personnage biblique Nimrod). Comme les autres personnages de Bernard Werber ayant le patronyme Nemrod, Lucrèce est rousse.

Bruce Nemrod, président de l'ONU dans la nouvelle "Et l'on pendra tous les pollueurs" dans Paradis sur mesure, ou Gabriel Nemrod, personnage de la nouvelle "Le règne des apparences" dans L'Arbre des possibles.