Lucile Bordes
Lucile Bordes est une femme de lettres française, née le et originaire de La Seyne-sur-Mer, dans le département du Var.
Naissance | Département du Var |
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Nationalité |
Française |
Formation |
Études littéraires, Nice, La Sorbonne |
Activité |
Femme de lettres, Maître de conférences, Enseignante-chercheuse en linguistique |
Domaine | |
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Directeur de thèse | |
Genre artistique |
Biographie
Lucile Bordes entreprend des études littéraires à Nice puis à la Sorbonne. À la suite d'une thèse sur les rapports entre peinture et littérature au 17e siècle, elle devient enseignante en lycée puis à l'université[1].
Elle est issue d’une grande famille de marionnettistes, un univers qui inspira son premier roman, Je suis la marquise de Carabas édité en 2012[2]. Une partie des marionnettes et décors de ses arrière-arrière-grands-parents est exposée au musée Gadagne de Lyon[3].
Carrière professionnelle
Lucile Bordes écrit depuis l'enfance, mais ne souhaite alors pas en faire un métier. À la suite d'une pause dans sa vie professionnelle, elle participe à des ateliers d'écriture animés par Mireille Pochard à La Seyne-sur-Mer et se lance de nouveau dans l'écriture. Elle poursuit par une formation à l'animation d'ateliers et intervient dans des foyers d'animation populaire, des établissements scolaires et des médiathèques[1].
Un premier manuscrit non publié retient cependant l'attention de l'éditrice Sandrine Thévenet chez Liana Levi. En 2012, son premier roman Je suis la marquise de Carabas est édité aux Éditions Liana Levi et récompensé la même année du Prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres (SGDL)[4].
Son second ouvrage Décorama[5] est lauréat en 2015 du Prix du deuxième roman de Laval.
En 2016, dans 86, année blanche[6] l’auteure raconte l’après catastrophe nucléaire de Tchernobyl à travers le regard de trois personnages féminins entre la France, la Russie et l'Ukraine[7].
Romancière, elle est également enseignante-chercheuse en linguistique à l'Université de La Garde et maître de conférences à l’université de Toulon[3].
Å’uvre
- 2012 : Je suis la marquise de Carabas, 144 p., Éditions Liana Levi, (ISBN 9782867466243)
- 2014 : Décorama, 160 p., Éditions Liana Levi, (ISBN 9782867467059)
- 2016 : 86, année blanche, 144 p., Éditions Liana Levi, (ISBN 9782867468131)
- 2022 : Que faire de la beauté ?, 176 p., Éditions Les Avrils (ISBN 9782491521721)
- 2022 : Aurélie et autres femmes sans nom, 128 p., Éditions Thierry Marchaisse
Prix et distinctions
- 2012 : Bourse Thyde-Monnier de la SGDL pour Je suis la marquise de Carabas
- 2012 : Prix des lecteurs de la ville de Clichy pour Je suis la marquise de Carabas
- 2015 : Prix du deuxième roman pour Décorama
- 2016 : Finaliste du Prix Orange du Livre pour 86, année blanche[8]
Notes et références
- « Lucile Bordes • Agence régionale du Livre Paca », sur www.livre-paca.org (consulté le )
- « Entretien avec Lucile Bordes réalisé par la librairie Mollat », sur http://www.lianalevi.fr,
- « Lucile Bordes - Babelio », sur www.babelio.com (consulté le )
- « Ciao Pantin - Je suis la marquise de Carabas - Lucile Bordes », sur www.lefigaro.fr/lefigaromagazine,
- « Immuable désir - Décorama de Lucile Bordes par Florence Bouchy », sur www.lemonde.fr/livres,
- « France Culture / Fictions - 86, année blanche de Lucile Bordes - Le nuage de Tchernobyl », sur https://www.franceculture.fr,
- « 30 ans et des poussières (radioactives) par Emilien Bernard », sur www.lecanardenchaine.fr,
- Article du site Livres Hebdo du .