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Lucien Rebuffel

Lucien Rebuffel (Cannes, - Rosay, ) est un chef d'entreprise français. Il fut président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME) de 1990 à 2000

Lucien Rebuffel
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  91 ans)
Rosay
Nom de naissance
Lucien Marius Louis Fortuné Rebuffel
Nationalité
Activité
Enfant
Didier Rebuffel (d)

Biographie

Né à Cannes (Alpes-Inférieures, aujourd'hui Alpes-Maritimes) le , il passe un bac mathélem et monte à Paris poursuivre ses études[1]. Il obtient une licence en lettres et un diplôme d'études supérieures (DES) en histoire à la Sorbonne[1]. Il travaille un temps avec son beau-père, drapier-tailleur avant de se lancer avec un ami dans l'achat de petits supermarchés (les « supérettes »)[1].

En 1964, il fait la connaissance de Léon Gingembre, alors président de la CGPME, ce qui marque son entrée dans le syndicalisme patronal[1]. En 1971, il dirige le journal du syndicat, La Volonté, s'efforçant de faire entendre ce qu'il appelle le « patronat réel ». Il devient en 1977[1] ou 1978[2], président de la fédération des PME d'Île-de-France et en 1978, vice-président national de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME)[2]. Il est alors chargé des relations extérieurs du syndicat et entre autres organise des déjeuners de travail avec les leaders politiques de l'époque (Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, etc.).

En , il devient président de la CGPME, succédant à René Bernasconi, dans une période d'affrontement avec le CNPF (aujourd'hui Medef)[1]. Réélu en 1995, il ne se représente pas en 1999, affecté par le décès de son fils et par des polémiques judiciaires (ses relations avec la société d'assurances-vie en faillite Europavie et, dans le contexte de l'affaire des faux électeurs du 3e arrondissement lors de l'élection municipale parisienne de 1989, l'appel de la CGPME aux chefs d'entreprise exerçant dans cet arrondissement parisien d'y voter plutôt qu'à leur domicile[3]). Il est remplacé par Jacques Freidel (qui ne restera que 2 ans en poste).

Sous son mandat, seront votées la loi Madelin sur le statut des indépendants, la loi Raffarin et la loi Galland sur l'urbanisme commercial, lois portant sa marque[3]. Il obtiendra également de différents Premiers ministres la mise en place d'un impôt progressif pour les sociétés afin que les PME ne soient pas traitées comme de grandes entreprises[3]. Sous son mandat seront également adoptées la loi sur la concurrence (1996) et la création de la banque de développement des PME (BDPME, 1997)[1].

Lucien Rebuffel meurt Ă  Paris le , Ă  91 ans[1].

Vie personnelle

Marié à Jacqueline Gilardi (1924-2006), il a deux fils, tous deux morts avant lui : Didier, historien (1957-1999) et François, chef d'entreprise (1961-2008)[1].

Mandats politiques[4]

  • Membre (1979-99)
  • Vice-prĂ©sident (depuis 1994) du Conseil Ă©conomique et social (CES)
  • Membre du comitĂ© Ă©conomique et social de la RĂ©gion Ile-de-France (1982-86)
  • Membre du Conseil Ă©conomique et social de l'Union europĂ©enne Ă  Bruxelles (1990-99)
  • Vice-prĂ©sident national (1978)
  • DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral (1989)
  • PrĂ©sident (1990-99) de la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des petites et moyennes entreprises (CGPME)
  • PrĂ©sident fondateur de la FĂ©dĂ©ration des PME de Paris et de l’Ile-de-France (1978)
  • Vice-prĂ©sident honoraire de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (1974-86)
  • PrĂ©sident de la DĂ©lĂ©gation consulaire de Paris (1983-86)
  • PrĂ©sident du conseil de surveillance du CrĂ©dit d’équipement des PME (1985-98)
  • PrĂ©sident du conseil de surveillance de la Banque de dĂ©veloppement des PME (BDPME) (1997-2000) devenue (2005) OsĂ©o
  • Administrateur du CrĂ©dit Lyonnais (1979-89), de la Caisse foncière (filiale du CrĂ©dit chimique) (1984-89), de l’Unedic (depuis 1983)
  • Membre de la Chambre de commerce franco-arabe (1987-90)
  • Membre du Centre français du commerce extĂ©rieur (CFCE) (1987), du Conseil national de la crĂ©ation d'entreprise (depuis 1997), du Conseil national de l'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique (1998-2000)
  • Administrateur de l'universitĂ© Paris III-Sorbonne
  • Administrateur de l'Etablissement public de la Villette (1983-86)
  • Membre du conseil d'administration de l'Onisep (1982-85)
  • Administrateur de sociĂ©tĂ©s financières (1984)
  • Directeur-gĂ©rant des publications la VolontĂ© et PMI-France (organes de presse de la CGPME) (1972-99)
  • GĂ©rant et Administrateur de sociĂ©tĂ©s commerciales de gros et de dĂ©tail
  • PrĂ©sident-fondateur de l'Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice) (depuis 1993)
  • PrĂ©sident-fondateur de l'Agefa (centralisation et rĂ©partition de la taxe d'apprentissage)
  • Conseiller municipal de Rosay (1967-89)
  • Conseiller rĂ©gional de Paris-Ile-de-France (1986-92)
  • Conseiller de Paris (1989-2001)
  • Ancien prĂ©sident de l’Union des sociĂ©tĂ©s de prĂ©paration militaire (1981)
  • Membre du comitĂ© consultatif des taux rĂ©glementĂ©s (1998-2000) et du ComitĂ© national pour le passage Ă  l'an 2000) (1999-2000)

Distinctions[4]

Références

  1. Michel Noblecourt, « Lucien Rebuffel, ancien dirigeant de la CGPME, est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Lucien Rebuffel sur l'encyclopédie Larousse en ligne.
  3. Dominique Seux, « Lucien Rebuffel quitte une CGPME déstabilisée », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Biographie Lucien Rebuffel Administrateur de sociétés, Responsable d'organismes professionnels, Homme politique », sur www.whoswho.fr (consulté le )
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