Luciano Hang
Luciano Hang (né le )[1] est un homme d'affaires milliardaire brésilien, cofondateur de la chaîne de grands magasins Havan, dont il possède la quasi-totalité. Bloomberg LP l'a appelé « un évangéliste du marché libre et sans doute le propulseur le plus passionné de Jair Bolsonaro dans le monde des affaires[2] ».
Fortune et vie privée
En juin 2019, Havan comptait 126 magasins dans 17 des 26 États du pays[2]. Il possède également des centrales hydroélectriques, des stations-service, une société immobilière et un fonds d'investissement[2].
Il est marié à Andrea[3] et ils ont ensemble trois enfants. Ils vivent à Brusque, Santa Catarina, au Brésil[4].
Arrestation
Le 23 août, sur ordre de la Cour Suprême Fédérale, la police lance un avis de recherche et d'arrestation pour Luciano Hang, impliqué dans une tentative de préparation de coup d'État en faveur de Jair Bolsonaro[5]. La Cour ordonne le gel de ses avoirs, de ses médias sociaux, et l'accès à ses comptes financiers. L'homme d'affaires évoque pour sa défense un cas de persécution et une attaque de sa liberté de parole ; il déclare par ailleurs « J'ai été victime de l'irresponsabilité d'un journalisme superficiel, frivole et militant, qui malheureusement fait partie des salles de rédaction à travers le Brésil[6] ».
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Luciano Hang » (voir la liste des auteurs).
- (pt-BR) « Dono da Havan deve anunciar possibilidade de candidatura ao governo de SC » [archive du ], OCP News (consulté le )
- Gerson Freitas Jr, « ‘We’re a Country of Losers’: Brazil’s Brashest Billionaire Goes Off », Bloomberg LP,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Grupo Havan Co-Founder Luciano Hang Celebrates Opening Of New Retail Store », Getty Images (consulté le )
- « Forbes profile: Luciano Hang », Forbes (consulté le )
- « Brazil police raid pro-Bolsonaro businessmen accused of coup talk, so… », sur archive.ph, (consulté le )
- (pt-BR) « Moraes determina buscas em endereços de empresários por supostas mensagens golpistas », sur G1 (consulté le )