Louis de Thomassin
Louis de Thomassin, né à Aix-en-Provence en 1637 et mort à Lurs en 1718, est homme d'Église français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est successivement évêque de Vence, puis évêque de Sisteron.
Louis de Thomassin | ||
Biographie | ||
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Naissance | Aix-en-Provence |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | (à 80 ans) Lurs |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Ordination Ă©piscopale | ||
Évêque de Sisteron | ||
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Évêque de Vence | ||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
Louis de Thomassin est issu de la famille des Thomassin de Saint-Paul. Il est le fils de François de Thomassin, seigneur de Saint-Paul-lès-Durance (1610-1671), et le frère de Jean-Baptiste de Thomassin (1634-1703), conseiller puis président à mortier au Parlement de Provence, seigneur de Saint-Paul-lès-Durance et de Rognac (Bouches-du-Rhône).
Il devient coadjuteur de l'évêque de Vence le et il est confirmé le lorsque le même jour il est nommé évêque titulaire de Rhodiapolis et consacré comme tel le par Jacques Adhémar de Monteil de Grignan évêque d'Uzès.
Il devient évêque de Vence le [1], et le reste jusqu’en 1682, année où il devient évêque de Sisteron. L’auteur du Gallia Christiana en 1715 écrivit à son propos : « ce prélat est le plus bel ornement de son église, où il vit avec une admirable piété, et prêche la parole de Dieu avec une grande éloquence ». En 1718, alors qu’il se trouve sur la terrasse du château de Lurs, un vieux mur s’effondre sur lui. L’accident lui est fatal et son corps est transporté à Sisteron, où il est inhumé dans la cathédrale. L’homme ayant la réputation d’être avare, une épitaphe, écrite sur des papiers, circule très vite dans la ville de Sisteron[2]. Son texte disait :
Ci-gît Monsieur de Thomassin
qui de la mort se voyant proche
se précipita d’une roche
pour épargner le médecin.
Notes et références
- J.-H. Albanes, Gallia Christiana Novissima, Histoire des archevêchés, évêchés et abbayes de France, Tome I : Province d’Aix, Montbéliard, 1895, p. 775-776.
- F. Roux-Alpheran, Les Rues d’Aix ou Recherches historiques sur l’ancienne capitale de Provence, Aix-en-Provence, 1846, vol. 2, p. 485.