Louis de Forbin de Solliès
Louis de Forbin, plus connu sous le nom de Louis de Forbin de Solliès[1], seigneur du Luc, de Solliès, de Peyruis et autres lieux, est le fils de Palamède de Forbin, dit le Grand et de Jeanne de Castillon[2]. Il épousa par contrat du (Albert, à Solliès), Marguerite Grimaldi, sa cousine germaine, fille de Jacques, baron de Bueil, et de Catarina del Carretto e Finale.
Premier conseiller Parlement de Provence | |
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Président Chambre des comptes de Provence | |
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Juge-mage Provence | |
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Naissance |
Date inconnue |
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Décès | Lyon (?) |
Activités |
Juriste (à partir de ), ambassadeur (à partir de ) |
Famille |
Forbin Solliès (d) |
Père | |
Parentèle |
Gaspard de Forbin Solliès (arrière-petit-fils) Auguste de Forbin Solliès (arrière-petit-fils) |
Biographie
Louis de Forbin marcha sur les traces de son père, Palamède de Forbin, seigneur de Solliès, docteur en droit. Il mena une carrière de grand officier des cours souveraines provençales [3]. D'abord « maître rational à la cour des comptes, aides et finances du pays et comté de Provence, Forcalquier et terres adjacentes », où il fut reçu le [4], il est ensuite président de la chambre des Comptes, reçu le [5] en l'office de Jean Matheron [6]. Il est nommé le premier conseiller à l'institution du parlement de Provence, avec rang de doyen, par le second édit d'érection donné à Grenoble. Il fut reçu le suivant, en la place d'Emery d'André qui y avait été nommé par le premier édit de , et qui prit en échange l'office de grand président en la cour des comptes qu'exerçait Louis de Forbin depuis 1499, ayant été auparavant reçu maître rational en 1482 [7]. Forbin ayant été nommé ambassadeur près l'empereur d'Allemagne (1508), céda sa place de doyen à Bertrand Durand, déjà conseiller, et son office de conseiller à Esprit Parisis. Mais à son retour de son ambassade, il voulut reprendre sa charge, et le roi donna à Parisis celle de Michel Audibert, conseiller au parlement de Provence, qui fut transféré en pareil office à Toulouse. Louis de Forbin fut ensuite ambassadeur à Rome, et à son retour se démit définitivement de son office (1516), avant de partir pour une nouvelle ambassade, en Suisse.
Forbin fit son testament le (Louis Majeur, notaire à Lyon)[8] et meurt en 1536, probablement à Lyon.
Famille
La famille de Forbin est issue d'un pelletier de Langres. Le nom de Forbin fait son apparition sur la scène provençale, au cours de la dernière décennie du XIVe siècle. Installé à Aix puis à Marseille, le maître peaussier bourguignon Guillaume Forbin (alias Fourbin) s'établit définitivement dans la cité phocéenne vers 1392-1394. Enrichis dans le commerce maritime méditerranéen, les Forbin comptaient une cinquantaine d'années plus tard, au nombre des plus puissantes familles marchandes marseillaises[9] - [10].
Notes et références
- Solliès-Ville - Solarium (1020). Viguerie d'Hyères, diocèse de Toulon ; aujourd'hui canton de Solliès-Pont, Var. Seigneurie : aux vicomtes de Marseille ; à partir du XIIe siècle, à l'évêque de Toulon, à l'ordre du temple, aux chevaliers de Malte, et en 1486, aux Forbin (ruines du château, détruits pendant les guerres de religion).
- Inventaire analytique des titres de la Maison de Forbin, par M. le chanoine Albanès (Marseille, 1900)
- Structures familiales et solidarités lignagères à Marseille au XVe siècle : autour de l'ascension sociale des Forbin, par Christian Maurel (Annales ESC, mai-juin 1986, n°3, p. 659)
- RegistreCorona, f° 173 V°
- Bicaïs dit le 20 mars 1495
- Registre Pelicanus, f° 367
- Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence 1909)
- Inventaire analytique des titres de la Maison de Forbin, par M. le chanoine Albanès (Marseille, 1900) – Il nomme Marguerite, sa femme ; ses sœurs : Marguerite, dame de Levens, et Baptistine, dame de Faucon ; lègue à ses filles : Agnès, baronne de Glandevès, Barthélemie, dame de Pourrières, Isabeau, dame de La Garde, Clermonde, dame de Flassans, et Anne, dame de Beaujeu. Il fait héritier François de Forbin, son fils. Par ce testament, il choisit provisoirement sa sépulture dans l'église des Franciscains de Lyon, d'où il veut que sa femme fasse transporter son corps en la principale église de Solliès.
- "D'un Parlement à l'autre", par Noël Coulet in Le Parlement de Provence 1501-1790 (Publication de l'Université de Provence, Marseille 2002)
- "Structures familiales et solidarités lignagères à Marseille au XVe siècle : autour de l'ascension sociale des Forbin", par Christian Maurel In Annales. Économies, Sociétés, Civilisations (41e année, N° 3, 1986. pp. 657-681)