Louis Nagel

Louis Constant Nagel est né le 16 novembre 1825[1] à Valangin[2]. Ses parents sont wurtembergeois et il sera lui-même naturalisé suisse[1]. Il est scolarisé à La Chaux-de-Fonds et perd son père à l'âge de douze ans[1]. Après avoir réalisé un apprentissage dans une profession manuelle, il suit des cours au gymnase à Neuchâtel, puis à l'Académie (ancêtre de l'Université de Neuchâtel)[1]. Il obtient une licence en lettres en 1845[1]. Il est précepteur pendant une année en Italie, puis suit des études de théologie à Neuchâtel[1]. Il est consacré pasteur en 1852[1].

Louis Nagel est successivement chapelain au Landeron et à Cressier, directeur du catéchisme, suffragant à Neuchâtel, puis, dès 1867, pasteur dans cette même ville[1] en remplacement de Frédéric Godet[1]. À la suite de la crise ecclésiastique de 1873 qui conduit à la division de l'Église protestante du canton de Neuchâtel, il devient président du synode de l'Église nationale[3] et le reste jusqu'à sa mort[1] - [4]. A ce titre, il est chargé de l'organisation de cette nouvelle Église[1]. Louis Nagel est également professeur de théologie pratique à l'Académie où il sera remplacé, après sa mort, par Édouard Quartier-la-Tente[1] - [5]. Enfin, il représente à Neuchâtel la Société des missions de Bâle[1].

Louis Nagel a été rédacteur en chef de trois journaux religieux: Les Missions évangéliques au XIXe siècle, La Messagère du monde païen et Église et patrie[1] - [4].

Il a épousé en 1857 Julie Terrisse et est le père d'Hermann Nagel, pasteur[6].

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