Louis Guigard
Louis Guigard, né le à Lhuis (Ain), mort le à Lhuis (Ain), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Guigard | ||
Naissance | Lhuis (Ain) |
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Décès | (à 79 ans) Lhuis (Ain) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1793 – 1823 | |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Autres fonctions | Maire de Lhuis | |
États de service
Il entre en service le , comme capitaine dans le 11e bataillon de volontaires de l’Ain, qui deviendra plus tard le 22e régiment d’infanterie légère. Il participe avec honneur aux campagnes de l’an II à l’an V, aux armées des Alpes, et d’Italie. Le , il enlève à la tête de sa compagnie la chapelle Saint-Marc, dans laquelle l’ennemi s’est retranché. Lors de cette affaire, il reçoit un coup de feu à l’épaule gauche.
En 1798, il est désigné pour faire partie de la Campagne d'Égypte, et le , à la Bataille des Pyramides, il commande le bataillon d’élite qui coupe la retraite aux mamelucks et les rejette dans le Nil. Le , lors du Siège de Jaffa, il monte le premier à l’assaut, s’empare de la tour de brèche, et est blessé d’un coup de pistolet au bras droit. Le , à la bataille d'Héliopolis, il enlève à la tête de ses carabiniers, la redoute de Matarieh, et le au siège du Caire, il soutient trois assauts Turcs dans la redoute du Santon, puis il s’empare le lendemain d’une pièce de canon que l’ennemi avait établie en face de sa position. Il reçoit un sabre d’honneur le .
De retour en France après la capitulation d’Alexandrie le , il est placé comme membre de droit de la Légion d’honneur le , et il est fait officier de l’ordre le . Il est affecté à l’intérieur du territoire jusqu’à l’an XIV, avant de rejoindre l’armée d’Italie en 1805, avec le 22e régiment d’infanterie légère. En 1806 et 1807, il sert en Calabre, et il est blessé le , à l’affaire de Lauria. Il est nommé chef de bataillon le , au 18e régiment d’infanterie de ligne, et il est de nouveau blessé le , au combat de la Serra.
En 1808, il est employé à la Grande Armée en Allemagne, et en 1809, il prend une part active dans la campagne d’Autriche. Il reçoit deux contusions le , et il est blessé d’un coup de boulet à l’épaule droite le lendemain à la bataille d'Essling.
Le , il est nommé major du 2e régiment de la Méditerranée, devenue le 133e régiment d’infanterie de ligne, et avec lequel il fait la campagne de Russie en 1812, puis la campagne de Saxe en 1813. Le , il est promu colonel au 21e régiment d’infanterie de ligne, et il se distingue le suivant à la bataille de Dresde, où il reçoit un coup de feu à la figure. En 1814, il est affecté à l’armée de Belgique et il est fait prisonnier à Anvers.
Libéré le , il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII le , et il est mis en non activité. Il est admis à pension de retraite le .
Il est maire de Lhuis de 1827 Ă 1847.
Il meurt le Ă Lhuis.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 26.
- C. de Barjolly, Notice biographique sur M. Guigard Louis, colonel d'infanterie en retraite, .
- Charles Jules Dufay, Galerie militaire de l'Ain, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, L. Grandin, , p. 242-243.
- « Cote LH/1230/2 », base Léonore, ministère français de la Culture