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Louis-Théobald Ihler

Louis Théobald Ihler, né le à Thann et mort au combat le , est un général de brigade de la Révolution française

Louis Théobald Ihler
Louis-Théobald Ihler
Portrait du général Louis-Thiébaut IHLER

Naissance
Thann (Haut-Rhin)
DĂ©cès (Ă  37 ans)
Wissembourg (Bas-Rhin)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1774 – 1793
Commandement 2e RĂ©giment de Dragons
Famille Frère de Jean Alexandre Ihler

Biographie

Il commença sa carrière militaire en entrant au service du régiment Royal-Bavière (devenu plus tard Régiment Royal-Hesse-Darmstadt) en février 1774, en tant que sous-lieutenant. Le temps de « faire ses classes », surveillé de loin par son frère et son père, Louis-Théobald passa lieutenant en second en 1777, puis premier lieutenant en 1779, capitaine en second en novembre 1782, et enfin aide de camp du maréchal Luckner, le . Son avancement rapide est surtout dû aux faveurs de Luckner, conjugué à l’émigration des nobles. Nommé colonel du 8e Régiment de Dragons le , il ne rejoignit pas son unité, Luckner ayant désiré le garder comme aide de camp. Mais ce dernier perdit à ce moment-là toute crédibilité aux yeux du pouvoir, et sa disgrâce entraîna en partie celle de Louis Théobald.

Sans emploi, il ne fut heureusement pas inquiété, et resta en disponibilité à Paris de à janvier 1793. Il vécut de près l’effervescence qui précéda l’exécution de Louis XVI, le , et sans doute fut il ravi de retourner se battre, nommé à l’armée du Rhin le .

Louis Théobald fut ensuite nommé général de brigade provisoire par Custine le et placé au camp de Lauterbourg.

Mais il ne fut pas inclus dans l’organisation des états-majors du , alors que la guerre battait son plein et que Robespierre et les siens reprenaient peu à peu les choses en main. Officiellement, il devait cesser ses fonctions le 1er juin, mais n’en resta pas moins à l’Armée du Rhin.

C’est par un acte héroïque qui lui couta la vie, qu’il légua son nom à la postérité. Alors commandant le 2e régiment de dragons, il se bat en pour essayer de reprendre des canons qu’avait enlevés l’ennemi à l’attaque des lignes de Wissembourg, à Jockrim dans le Palatinat. Indigné par le recul de ses troupes face aux Autrichiens de Wurmser, blessé à deux reprises, il se lance pourtant à l’assaut des Hessois à la tête de ses Dragons. Il est finalement frappé à mort d’un coup de sabre, et tombe de son cheval. Avant de mourir, il encourage ses cavaliers à ne pas se replier en criant « Vive la république », et en demandant à ses soldats de lui retirer ses insignes, pour que l’ennemi ne s’aperçoive pas que leur général est mort...

Pour reprendre en main les hommes, le Comité de Salut Public nommera à la tête de l’Armée du Rhin Pichegru, et à celle de la Moselle Hoche. Ceux-ci repousseront les Austro-Prussiens, et Wissembourg sera définitivement dégagé le .

La ville de Thann, dans le Haut-Rhin, a donné en hommage à la famille de Louis Théobald, son nom à l'une de ses rues, la "rue des généraux Ihler".

Annexes

Sources

Bibliographie

Articles connexes

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