Louis-Alexandre de Bourbon (1747-1768)
Louis-Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, est un prince français né le à Paris et mort le au château de Louveciennes.
Louis-Alexandre de Bourbon | ||
Titre | prince de Lamballe | |
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Autres fonctions | Grand veneur de France | |
Biographie | ||
Dynastie | Maison de Bourbon | |
Nom de naissance | Louis-Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon | |
Naissance | Ă Paris (Royaume de France) |
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Décès | au château de Louveciennes (Royaume de France) |
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Père | Louis-Jean-Marie de Bourbon | |
Mère | Marie-Thérèse-Félicité d'Este | |
Conjoint | Marie-Louise de Savoie | |
Biographie
Louis-Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon est le seul survivant avec sa sœur Marie-Adélaïde des sept enfants de Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et de la duchesse Marie-Thérèse-Félicité d'Este.
Il perd sa mère à l'âge de 7 ans. L'année suivante, en 1755, il reçoit la charge de Grand veneur de France, qu'il gardera jusqu'à sa mort. Il est baptisé à Versailles le , ayant pour parrain le roi et pour marraine la reine. Louis XV lui donne les prénoms de son grand-oncle, grand-père de l'enfant, le comte de Toulouse, et la reine celui de son père Stanislas Leszczynski. Le duc de Luynes précise que la reine donne toujours le prénom de Joseph à ses filleuls.
Comme certains jeunes hommes de la très haute noblesse, sa jeunesse fut des plus licencieuses, et il fut entraîné en cela par son cousin, le duc de Chartres. Son père décida de le marier pour tenter de l'assagir et lui choisit pour épouse une princesse douce et pieuse, Marie Louise de Savoie, dite « Mademoiselle de Carignan » (1749-1792), issue d'une branche cadette de la Maison royale de Savoie. Le mariage est célébré par procuration à Turin le et en personne à Nangis le .
Le mariage n'eut pas le résultat escompté : la jeune princesse, sincère, discrète et émotive n'avait pas les qualités propres à retenir un époux et le prince ne tarda pas à multiplier les infidélités, notamment avec une comédienne. Menant une vie dissolue et dépensant beaucoup, il dut vendre les diamants de son épouse pour éponger ses dettes. Il mourut moins d'un an plus tard d'une maladie vénérienne, à l'âge de 20 ans et sans descendance, laissant son père désespéré. Selon ses volontés, il fut inhumé sans cérémonies à Rambouillet.
L'année suivante, le duc d'Orléans demanda pour son fils Louis-Philippe (compagnon de débauche du défunt et futur « Philippe Égalité »), la main de Mademoiselle de Penthièvre. C'était une union scandaleuse pour l'époque entre un prince du sang légitime et une demoiselle issue d'une ligne bâtarde légitimée, mais la mort de son frère avait fait de la jeune fille la plus riche héritière du royaume.
Portrait de groupe représentant le duc de Penthièvre (1725-1793) en compagnie de son fils, le prince de Lamballe (1747-1768), de sa belle-fille Marie-Louise de Savoie (1749-1792) avec son chien, de sa fille Marie-Adélaïde dite « Mademoiselle de Penthièvre » (1753-1821), et de sa mère Marie-Victoire de Noailles (1688-1766).
Titres
- - : Son Altesse Sérénissime Monseigneur le prince de Lamballe.