Louis-Albert Morlon
Louis-Albert Morlon, né à Decize le et mort le [1], est un magistrat, érudit et bibliophile français.
Conseiller de cour d'appel | |
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Biographie
Louis-Albert Morlon est le fils d'un conducteur des ponts et chaussées, André Morlon (1812-1895), un disciple de Charles Fourier[2]. Il étudie au collège de Nevers de 1856 à 1865, puis à la faculté de droit de Paris de 1865 à 1870.
D'abord avocat, il se tourne vite vers la magistrature et termine sa carrière en 1912 comme conseiller à la cour d'appel de Bourges, après avoir été procureur de la République à Sancerre[3]. Il préside longtemps la cour d'assises de la Nièvre.
En 1912, il se retire à Cercy-la-Tour, où il habite la villa Champigny.
Dès 1913, une partie de sa très importante bibliothèque est léguée à la bibliothèque municipale (aujourd'hui médiathèque François-Mitterrand) de Nevers. Ce fonds comprend des livres, des manuscrits et des archives, et notamment les papiers de son père, André Morlon, intéressants pour l'histoire du mouvement phalanstérien[4].
Par ailleurs, Louis-Albert Morlon a retrouvé le manuscrit d'une comédie écrite par Saint-Just, natif de Decize, manuscrit qu'il a par la suite légué à la Société académique du Nivernais ; cette pièce en vers, en un acte, est intitulée Arlequin-Diogène[5].
Publications
- Excursions dans le Morvan, 1872.
- Promenades en Morvan (posthume), 1921.
Hommages et distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur[6] ().
Voir aussi
Bibliographie
- Marius Gérin, « Discours prononcé le aux obsèques de M. Albert Morlon, conseiller honoraire de cour d'appel », Mémoires de la Société académique, XXIII, 1921, p. 122-126 (en ligne sur gallica).
- Marius Gérin, En Nivernais, souvenirs littéraires, Nevers, 1931, p. 79-84.
- Jeanne-Marie Warein, « Albert Morlon, magistrat », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1995, vol. 44, p. 35-50.
Notes et références
- La BnF indique par erreur un décès en 1919, mais la date de décès exacte est donnée par les sources indiquées en bibliographie, ainsi que par la base Léonore et l'Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles.
- André Adolphe Morlon est un ingénieur civil de l'École centrale.
- Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles.
- Jean-Claude Sosnowski, Le fonds Morlon.
- A. Morlon, « Notes sur Saint-Just », Mémoires de la Société académique du Nivernais, XXII, 2, 1920, p. 241-242 (en ligne sur gallica). La pièce a été publiée par Charles Vellay dans la Revue Bleue du 27 juillet 1907.
- Base Léonore.