Long Jing
Le long jing (sinogrammes traditionnels : 龍井茶 ; sinogrammes simplifiés : 龙井茶 ; pinyin : lóngjǐngchá ; signifiant « thé puits du dragon ») est un thé vert de Hangzhou, Zhejiang, en Chine.
Fabrication
Ses feuilles sont séchées à la poêle au moment d'arrêter l'oxydation, au lieu d'être séchées par dessiccation naturelle comme pour la plupart des thés. Il n'est pas non plus roulé, mais plié dans le sens de la longueur.
Infusion
L'infusion donne un thé vert-jaune, à l'odeur très verte, ayant une saveur riche. Après infusion, ses feuilles sont mangeables.
Falsification
Le prix du long jing a favorisé l'apparition de faux en provenance du Sichuan[1]. Pour contrer ce phénomène, les fabricants ont eu recours à un label de garantie.
Historique
Certains experts chinois affirment que le long jing a été développé d'après le ding gu da fang, qu'ils reconnaissent comme étant le premier thé à feuilles plates.
Aspects culturels
Légende de création
Dans Contes de la chambre du thé, Sophie de Meyrac rapporte un mythe fondateur du long jing : une vieille femme, propriétaire de théiers, vit pauvrement mais généreusement. Un riche marchand parcourt le pays à la recherche de thé rare et la rencontre. Le thé est quelconque, mais le marchand veut aider la vieille femme, alors il lui rachète un mortier qui contient de vieilles herbes oubliées, en espérant les récupérer pour en faire des remèdes. Quand il revient, le mortier est propre, les herbes ont été déposées comme engrais au pied des théiers. Ceux-ci se mettent à produire un thé d'une excellente qualité, et la femme devient riche[2].
Références
- (en) « Tea Talk: Majority of Long Jing and Bi Luo Chun are from Si Chuan », sur teatalk101.blogspot.com (consulté le ).
- Sophie de Meyrac, Contes de la chambre de thé, Paris, Albin Michel, , 365 p. (ISBN 978-2-226-20739-5 et 2-226-20739-2, OCLC 690546378, lire en ligne), p. 21-24.