London Electrical Cab
Le London Electrical Cab ou Bersey Electrical Cab est une voiture électrique de l'ingénieur britannique Walter Bersey (en), fabriquée à 77 exemplaires entre 1896 et 1899, à titre de premiers taxis électriques de Londres[1].
London Electrical Cab | |
London Electrical Cab du British Motor Museum de Gaydon dans le Warwickshire. | |
Marque | London Electrical Cab Company |
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Années de production | 1896 à 1899 |
Production | 77 exemplaire(s) |
Classe | Voiture électrique, taxi |
Moteur et transmission | |
Énergie | Voiture électrique |
Moteur(s) | électrique Johnson-Lundell |
Puissance maximale | 3,5 ou 8 ch |
Poids et performances | |
Poids à vide | 2 000 kg |
Vitesse maximale | 19 km/h |
Autonomie | 48 Ã 56 km |
Émission de CO2 | 0 g/km |
Châssis - Carrosserie | |
Carrosserie(s) | Voiture hippomobile H. J. Mulliner & Co. |
Historique
Cette voiture pour un chauffeur et 2 passagers est une des premières voitures électriques de l'histoire de l'automobile et de l'histoire du véhicule électrique. Elle est présentée au salon de l'automobile de Londres (de South Kensington) en 1896, puis participe cette même année à la première course Londres-Brighton (actuelle course de voitures anciennes Londres-Brighton).
Elle est conçue par l'ingénieur électricien britannique Walter Bersey (en), à base de voiture hippomobile H. J. Mulliner & Co. motorisée par un moteur électrique Johnson-Lundell, pour une puissance de 3,5 ou 8 ch, et une vitesse maximale de 19 km/h (12 mph). Une batterie interchangeable de 711 kg de 170 ampères-heures assure une autonomies maximum de 48 à 56 km[2] - [3].
Taxi londonien
La compagnie de taxi « London Electrical Cab Company » a exploité un premier service de 12 taxis Bersey dans le centre de Londres, à partir du 19 août 1897, après avoir été inaugurée par l'éminent ingénieur électricien William Henry Preece[4] - [5].
Ces taxis populaires étaient surnommés colibri pour le son de bourdonnement électrique qu'ils produisaient « il n'y a pas d'odeur, pas de bruit, pas de chaleur, pas de vibration, pas de danger possible, et ils n'effraient pas les chevaux qui passent ». La flotte a culminé à environ 75 taxis[6], qui devaient régulièrement retourner à leur dépôt technique pour remplacer leurs batteries, grâce à des ascenseurs hydrauliques qui pouvaient réaliser l'opération en 2 à 3 min[7].
Un défaut de rentabilité de l'entreprise a entraîné sa liquidation en août 1899, due en partie aux coûts élevés des batteries, aux taux d'usure élevés des pneus, et aux faibles taux de fiabilité des véhicules[8].
Notes et références
- « Bersey electric taxi cab », sur collection.sciencemuseumgroup.org.uk.
- « August 1897 – The London Electrical Cab », sur www.theengineer.co.uk.
- « Bersey electric taxi cab », sur www.jstor.org.
- « The Walter Bersey London Electric Cab », sur www.upsbatterycenter.com.
- « The First London Electric Taxi You Didn't Know About », sur www.thetaxicentre.com.
- « London Electrical Cab », sur i0.wp.com.
- « The electric taxi returns to London – 120 years later », sur earthbound.report.
- « 125th Anniversary of the Electric Taxi: Bersey Electrical Cabs », sur www.taxiplus.co.uk.