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Loi de modernisation de l'agriculture et de la pĂȘche

La loi de modernisation de l'agriculture (LMA) est une loi française promulguĂ©e le [1] sous le gouvernement Fillon, visant Ă  une « modernisation Â» de l'agriculture, de la forĂȘt et de la pĂȘche. Elle est conduite par Bruno Le Maire, alors ministre de l'agriculture. L'une des mesures phares est la contractualisation[2], confortĂ©e par deux dĂ©crets le . Cette loi de modernisation de l'agriculture de 2010, est abrĂ©gĂ©e en l'acronyme LMA, pour la diffĂ©rencier de la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forĂȘt de 2014, dite LAAAF, conduite par StĂ©phane Le Foll, ministre de l'agriculture sous la prĂ©sidence de François Hollande.

Volet agriculture

Principalement, cette loi renforce la compétitivité des exploitations agricoles

La loi charge également le Conseil national de l'alimentation et le Conseil supérieur d'orientation et de coordination de l'économie agricole et alimentaire d'émettre des avis concernant le programme national pour l'alimentation (PNA) fixé par le gouvernement.

La loi met en place le plan régional de l'agriculture durable[3] - [4].

La loi vise Ă  rĂ©duire la diminution de la surface agricole utile en France, par une politique de prĂ©servation du foncier agricole. Elle fixe comme objectif de rĂ©duire de moitiĂ© Ă  l’échelle nationale d’ici 2020 le rythme d’artificialisation des terres agricoles. Dans chaque dĂ©partement, il est crĂ©Ă© une commission dĂ©partementale de consommation de l'espace agricole, qui peut ĂȘtre consultĂ©e sur toute question relative Ă  la rĂ©gression des surfaces agricoles.

Volet forestier

L'article 64 de la loi avait instaurĂ© les plans pluriannuels rĂ©gionaux de dĂ©veloppement forestier (PPRDF). Ils visaient Ă  orienter les efforts d’animation, les investissements et les interventions publiques sur des territoires ciblĂ©s afin d’amĂ©liorer la production et la valorisation Ă©conomique du bois, tout en respectant les conditions d’une gestion durable des forĂȘts. Ces plans opĂ©rationnels visaient une mobilisation supplĂ©mentaire de bois dans des massifs forestiers sous-exploitĂ©s. Ils ont Ă©tĂ© Ă©tablis Ă  partir de 2012 et pour cinq ans. Plusieurs d'entre eux sont arrivĂ©s Ă  Ă©chĂ©ance fin 2016. Depuis cette date, les PPRDF sont remplacĂ©s par les actions en amont de la filiĂšre dĂ©finies dans les programmes rĂ©gionaux de la forĂȘt et du bois (PRFB) correspondants, dĂ©clinaisons rĂ©gionales du programme national de la forĂȘt et du bois (PNFB) adoptĂ© en 2016[5].

L'article 68 de la loi avait crĂ©Ă© le compte Ă©pargne d’assurance pour la forĂȘt. C'Ă©tait un compte d'Ă©pargne dont les intĂ©rĂȘts Ă©taient dĂ©fiscalisĂ©s, adossĂ© Ă  la souscription obligatoire d'un contrat d’assurance garantissant le risque tempĂȘte, destinĂ© Ă  financer les travaux de prĂ©vention et de reconstitution Ă  la suite d'un sinistre naturel, c'est-Ă -dire d'origine sanitaire, climatologique, mĂ©tĂ©orologique ou liĂ©s Ă  un incendie[6]. L'insuccĂšs de ce compte d'Ă©pargne a justifiĂ© son remplacement par le compte d'investissement forestier et d'assurance (CIFA) crĂ©Ă© en 2013. DĂ©sormais l'avantage fiscal du CIFA porte sur l'exonĂ©ration Ă  75 % de l'impĂŽt sur la fortune immobiliĂšre (IFI) et des droits de mutations Ă  titre gratuit, mais sa destination est la mĂȘme[7] - [8].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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