Logis des Caradas
Le logis des Caradas est un ancien bâtiment de Rouen, incendié en 1940.
Type | |
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Construction |
2e moitié du XVe siècle, 1er quart du XVIe siècle |
Démolition | |
Propriétaire |
Caradas de Quesne |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
État de conservation |
détruit (d) |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
29-31 rue de la Savonnerie (d) |
Situation
Le logis des Caradas était situé à l'angle des rues de la Savonnerie et de la Tuile.
Historique
Il a été construit par Caradas de Quesne, bailli de Rouen, issu d'une riche famille de négociants espagnols installés à Rouen. Le bâtiment nord a été réalisé dans la deuxième moitié du XVe siècle, le bâtiment sud avec le pignon sur la rue de la Tuile dans le premier quart du XVIe siècle.
« La perle des maisons de bois de notre cité », selon le commandant Quenedey, est victime de l'incendie du : il n'en subsiste aucun vestige.
Description
Maison en colombage, elle s'élevait sur trois étages et de combles en deux étages. Elle possédait un quadruple encorbellement, des corniches en mâchicoulis et deux oriels octogonaux.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Eustache de La Quérière (ill. Eustache-Hyacinthe Langlois, Hibon, Polyclès Langlois), Description historique des maisons de Rouen : les plus remarquables par leur décoration extérieure et par leur ancienneté, tome deuxième, Rouen, Nicétas Périaux, , 290 p., p. 265-266
- Guy Pessiot, Histoire de Rouen : Tome 2, 1900-1939 : en 800 photographies, Rouen, éditions PTC, 2004 (2e édition), 323 p. (ISBN 978-2-9062-5886-0), p. 164-165.
- Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent, au passé perdu, Luneray, éditions Bertout, , 230 p. (ISBN 2-86743-539-0), « Le logis des Caradas », p. 8-9
- André Lefort, Rouen avant 1940 : souvenir de pierres disparues, Rouen, Société des Amis des Monuments rouennais, , 168 p. (ISBN 2-86743-539-0), p. 21, 96-98
- Raymond Quenedey, Bulletin : années 1922 et 1923, Rouen, Société des Amis des Monuments rouennais, , 168 p., « La maison des Caradas », p. 39-51