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Logis de Fissac

Le logis de Fissac est situé sur la commune de Ruelle-sur-Touvre, en Charente, à cinq kilomètres au nord-est d'Angoulême.

Logis de Fissac
Image illustrative de l’article Logis de Fissac
Porte cochère
Début construction XVIIe siècle
Propriétaire initial famille Tison d'Argence
Destination initiale logis seigneurial
Propriétaire actuel privé
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1969)[1]
CoordonnĂ©es 45° 40′ 53″ nord, 0° 12′ 44″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion historique Angoumois
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Commune Ruelle-sur-Touvre
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Logis de Fissac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Logis de Fissac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Logis de Fissac

Historique

Le fief de Fissac est mentionné en 1445 par un aveu de son seigneur, Jean Acarie, sieur de Sigogne. En 1446, son possesseur est Martin Tizon, damoiseau, seigneur d'Argence, habitant à Angoulême. Fissac demeurera aux Tizon (ou Tison) d'Argence[3], une des plus anciennes familles de l'Angoumois, jusqu'en 1608, date de sa vente à François de Hauteclaire, écuyer, seigneur du Maine-Gagnaud.

Un inventaire de 1687 laisse deviner des fenêtres à traverse, voire à croisées de meneaux, ainsi qu'un cadran solaire dans le jardin[4].

En 1701, le fief passe aux du Theil, puis en 1769 aux Trémeau : Claude Trémeau, ancien maire d'Angoulême et conseiller au présidial se porte acquéreur du « fief, domaine et seigneurie de Fissac ». En 1807, c'est son petit-fils Alexandre Trémeau, adjoint au maire de Ruelle qui en est propriétaire[5].

Le , le logis (façade et toitures) est inscrit monument historique[1].

Actuellement en 2018, le logis est occupé en partie par la Maison Jean-Baptiste, une maison d'enfants à caractère social[6].

Architecture

Le logis est situé au bord de la Touvre. Il consiste en un corps de logis à trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage et un toit percé de lucarnes. Le toit à double pente est couvert d'ardoises. La façade sud, faisant face à la rivière, est percée d'ouvertures plus nombreuses. La lucarne centrale est surmontée d'une coquille. Au rez-de-chaussée, la porte centrale est surmontée d'un fronton curviligne avec écusson et entourée de deux colonnes ioniques.

Ce bâtiment est prolongé à l'est et à l'ouest de deux bâtiments plus bas surmontés de terrasses avec balustrades. La cour intérieure au nord est entourée des communs. Elle est hélas sectionnée en deux par un mur du nord au sud, empêchant une vue d'ensemble du logis[7].

  • FenĂŞtre de toit surmontĂ©e d'une coquille
    Fenêtre de toit surmontée d'une coquille
  • Partie gauche de la façade nord
    Partie gauche de la façade nord
  • Vue de la façade et du toit depuis le jardin
    Vue de la façade et du toit depuis le jardin
  • Partie ouest de la cour
    Partie ouest de la cour

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Logis de Fissac », notice no PA00104479, base Mérimée, ministère français de la Culture
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille Tison d'Argence », (consulté le )
    4. Jean-Paul Gaillard 2005, p. 620-621
    5. Abbé Gaudin, Les possesseurs de fiefs de la paroisse de Ruelle, Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1948-1950, p. 93-99
    6. Association Père Le Bideau, « Maison Jean-Baptiste », (consulté le )
    7. « Dossier de protection, Logis de Fissac » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (rĂ©impr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, prĂ©sentation en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Association Promotion Patrimoine, Philippe Floris (dir.) et Pascal Talon (dir.), Châteaux, manoirs et logis : La Charente, Éditions Patrimoines & MĂ©dias, , 499 p. (ISBN 978-2-910137-05-2 et 2-910137-05-8, prĂ©sentation en ligne)
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