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Lodovico Adimari

Lodovico Adimari (, Naples – , Florence) est un poète satirique italien.

Lodovico Adimari
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Temisto Marateo
Activité
Famille
Adimari (d)
Autres informations
Membre de

Biographie

Lodovico Adimari est né à Naples, le et fait ses études à l’Université de Pise, où il a pour maître Luca Terenzi. Il obtient du duc de Mantoue le titre de marquis et de gentilhomme de sa Chambre. Membre de l’Académie Florentine, de celles de la Crusca, d’Arcadie et quelques autres. Il succède à Francesco Redi dans la chaire de langue toscane, à l’Académie de Florence et professeur de science chevaleresque. Non imprimées, pusieurs bibliothèques de Florence en possèdent des manuscrits.

Lodovico Adimari est mort a Florence le . Il a trois enfants : une fille mariée avant la mort du père, et deux garçons : Buonascorso, qui mort encore enfant, et Smeraldo qui académicien des Arcades.

Ĺ’uvres

On a de lui un recueil en prose sur des sujets de piété : Prose Sacre, Florence, 1706, petit in-4°. Tous ses autres ouvrages sont en vers :

  • des sonnets et autres pièces lyriques, entre autres un recueil d’odes ou canzoni, et de sonnets, consacrĂ© Ă  Louis XIV, magnifiquement imprimĂ© Ă  Florence, en 1693 ;
  • Roberto, drame en musique ; le Gare dell’amore e dell’amicizia, comĂ©die en prose composĂ©e pour une sociĂ©tĂ© particulière, et imprimĂ©e Ă  Florence en 1679, in-12, pièce si rare qu’aucun historien de la littĂ©rature italienne n’en a parlĂ©, pas mĂŞme l’Allacci dans sa Dramaturgie ; il Carciere di se medesimo ; Amante di sua figlia, etc. ;
  • cinq satires qui sont le fondement le plus solide de sa rĂŞputation. Le style en est Ă©lĂ©gant et quoique les vices y soient sĂ©vèrement repris, elle n’ont rien d’âcre ni de mordant, si ce n’est sur le chapitre des femmes. Il a fait contre elles une satire de 1 500 vers, principalement dirigĂ©e contre les femmes de théâtre ; mais la dernière l’est contre le sexe en gĂ©nĂ©ral : elle n’a guère moins de 1 000 vers ; les deux vers qui la terminent peuvent donner l’idĂ©e du reste. Il en est jusqu’à trois, a dit au moins Boileau ; mais Adimari n’en connait aucune. « S’il existe, dit-il, quelque femme digne d’éloge, tu ne la connais pas, ni moi non plus. » (Tu non la vedi, ed io non la conosco.)

Bibliographie

  • « Lodovico Adimari », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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