Naissance |
Loïc Decrauze se définit comme un diariste pamphlétaire français né le à Tours. SommaireBiographieIl vit quelques années de son enfance (de septembre 1978 à juillet 1981) au château d'Omiécourt (département de la Somme) occupé par Michel-Georges Micberth, période qu’il évoque dans l’article "Alain l'enChanteur et le château d'O"[1]. Au collège de Conflans-Sainte-Honorine, il découvre l’écriture grâce à un professeur de français, Jean Roncière. À partir de 1984, il rédige textes et poèmes : certains seront publiés chez l’éditeur Res Universalis[2], il n'a pas encore 18 ans. En 1988, il collabore à la revue Regards sur Micberth[3], puis prend part au premier journal télématique créé sur le site Mégalo[4]. De cette activité minitellienne naîtra l'ouvrage Micberth et les gros niqueurs [5] auquel il contribue. En parallèle de ses études de droit à la Sorbonne-Paris I, Loïc Decrauze participe dès 1989 à la collection Monographies des villes et villages de France. De 1991 à 1993, il prend la gérance de la maison d’édition Res Universis spécialisée dans le régionalisme. Certaines de ses initiatives éditoriales sont saluées comme, en 1995, l'ouvrage Souvenirs de Saintes[6] de Robert Rivaud, préfacé par Madeleine Chapsal qui constate : « Il fallait un jeune collaborateur courageux de cet éditeur pour publier ce texte oublié même de son auteur. J'ai le préjugé, d'autres l'ont sans doute, que les jeunes dédaignent le passé qui s'est fait sans eux, pour ne s'intéresser qu'aux brumes du futur dans lequel ils comptent s'inscrire. Eh bien, certains d'entre eux, comme Loïc de Crauze, savent que la conservation (...) de notre histoire nous enrichit d'une façon si fastueuse qu'elle fait tremplin pour l'avenir. » En plus de ses activités éditoriales, il prépare un mémoire de lettres modernes (sous la direction de Marc Dambre) publié en 1996 chez Lorisse sous le titre L’Aristocratie libertaire chez Léautaud et Micberth[7]. Il confirmera son intérêt pour l’écrivain Paul Léautaud en 2009 dans un film documentaire de Benjamin Roussel, Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses[8] Installé à Lyon depuis 1998, il anime deux ans l'association Histoire locale éditrice d'ouvrages sur la région lyonnaise[9]. À partir de l’an 2000, il prend ses distances avec M.-G. Micberth, ce qu’il souligne dans l’article « Tribune libre pour Micberth en liberté »[10]. Il se tourne alors vers l’enseignement privé et la formation professionnelle. Son Journal (1991-2020) est publié sur Internet via des blogs : Journal à œillères (1991-1999), Journal à taire (2000-2009) et Journal en retrait (2010-2020). En 2014 il conçoit, sur sa page tweeter, son premier acrostweet dont il donne la définition suivante : "acrostiche se prenant pour un acronyme par contrainte spatiale". Il les réunit dans son « Répertoire des noms peu communs et des non-propres ». A l'été 2016, il rend accessible le blog « Micberth alias Heïm le maudit» qui révèle "les coulisses sordides d'un anarchiste de droite". Depuis 2017, il explore les possibilités littéraires des textos et de leur tension temporelle à travers une correspondance passionnée, éperdue, entre deux personnages, Musine & Mucey : près de cinq mille pages à ce jour rassemblées sous le titre Texte aux Signes... Magnétiques, Sisyphéens pour le premier volet ; Monomaniaques, Suicidaires pour le second volet en cours d'élaboration. En février 2019 il se retire de ce qu'il considère n'être plus que des "réseaux asociaux" (Tweeter et Facebook notamment) dénoncés dès 2009[11] et désormais carburants de l'ochlocratie[12]. Œuvres publiées
Œuvres et articles publiés sur internet
Articles sur ses Ă©crits parus sur internet
Notes et références
Liens externes |
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LoĂŻc Decrauze
écrivain français
LoĂŻc Decrauze
Le 25 août 2021, en Loire-Atlantique.