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LoĂŻc Decrauze

écrivain français
LoĂŻc Decrauze
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Le 25 août 2021, en Loire-Atlantique.
Naissance Consultez la documentation du modèle

Loïc Decrauze se définit comme un diariste pamphlétaire français né le à Tours.

Biographie

Il vit quelques années de son enfance (de septembre 1978 à juillet 1981) au château d'Omiécourt (département de la Somme) occupé par Michel-Georges Micberth, période qu’il évoque dans l’article "Alain l'enChanteur et le château d'O"[1]. Au collège de Conflans-Sainte-Honorine, il découvre l’écriture grâce à un professeur de français, Jean Roncière. À partir de 1984, il rédige textes et poèmes : certains seront publiés chez l’éditeur Res Universalis[2], il n'a pas encore 18 ans. En 1988, il collabore à la revue Regards sur Micberth[3], puis prend part au premier journal télématique créé sur le site Mégalo[4]. De cette activité minitellienne naîtra l'ouvrage Micberth et les gros niqueurs [5] auquel il contribue.

En parallèle de ses études de droit à la Sorbonne-Paris I, Loïc Decrauze participe dès 1989 à la collection Monographies des villes et villages de France. De 1991 à 1993, il prend la gérance de la maison d’édition Res Universis spécialisée dans le régionalisme. Certaines de ses initiatives éditoriales sont saluées comme, en 1995, l'ouvrage Souvenirs de Saintes[6] de Robert Rivaud, préfacé par Madeleine Chapsal qui constate : « Il fallait un jeune collaborateur courageux de cet éditeur pour publier ce texte oublié même de son auteur. J'ai le préjugé, d'autres l'ont sans doute, que les jeunes dédaignent le passé qui s'est fait sans eux, pour ne s'intéresser qu'aux brumes du futur dans lequel ils comptent s'inscrire. Eh bien, certains d'entre eux, comme Loïc de Crauze, savent que la conservation (...) de notre histoire nous enrichit d'une façon si fastueuse qu'elle fait tremplin pour l'avenir. »

En plus de ses activités éditoriales, il prépare un mémoire de lettres modernes (sous la direction de Marc Dambre) publié en 1996 chez Lorisse sous le titre L’Aristocratie libertaire chez Léautaud et Micberth[7]. Il confirmera son intérêt pour l’écrivain Paul Léautaud en 2009 dans un film documentaire de Benjamin Roussel, Paul Léautaud à Fontenay-aux-Roses[8]

Installé à Lyon depuis 1998, il anime deux ans l'association Histoire locale éditrice d'ouvrages sur la région lyonnaise[9]. À partir de l’an 2000, il prend ses distances avec M.-G. Micberth, ce qu’il souligne dans l’article « Tribune libre pour Micberth en liberté »[10]. Il se tourne alors vers l’enseignement privé et la formation professionnelle.

Son Journal (1991-2020) est publié sur Internet via des blogs : Journal à œillères (1991-1999), Journal à taire (2000-2009) et Journal en retrait (2010-2020). En 2014 il conçoit, sur sa page tweeter, son premier acrostweet dont il donne la définition suivante : "acrostiche se prenant pour un acronyme par contrainte spatiale". Il les réunit dans son « Répertoire des noms peu communs et des non-propres ». A l'été 2016, il rend accessible le blog « Micberth alias Heïm le maudit» qui révèle "les coulisses sordides d'un anarchiste de droite". Depuis 2017, il explore les possibilités littéraires des textos et de leur tension temporelle à travers une correspondance passionnée, éperdue, entre deux personnages, Musine & Mucey : près de cinq mille pages à ce jour rassemblées sous le titre Texte aux Signes... Magnétiques, Sisyphéens pour le premier volet ; Monomaniaques, Suicidaires pour le second volet en cours d'élaboration. En février 2019 il se retire de ce qu'il considère n'être plus que des "réseaux asociaux" (Tweeter et Facebook notamment) dénoncés dès 2009[11] et désormais carburants de l'ochlocratie[12].

Œuvres publiées

  • Les Boyaux de la Pomme Ă  Guillaume, Res Universalis, 1987.
  • Micberth et les gros niqueurs (ouvrage collectif), Res Universis, 1990.
  • L'Aristocratie libertaire chez LĂ©autaud et Micberth, Lorisse, 1996.

Œuvres et articles publiés sur internet

Articles sur ses Ă©crits parus sur internet

Notes et références

  1. Alain l'Enchanteur et le château d'O.
  2. Les Boyaux de la Pomme Ă  Guillaume, Paris, Res Universalis, 1987, ISBN 2 - 904951 - 33 - 4
  3. Bimestriel, Commission paritaire n°51481
  4. Site Minitel, ancêtre d'Internet, qui succéda au site Mimi, à la fin des années 80.
  5. Paris, Res Universis, 1990, ISBN 2 - 87760 - 567 - 1
  6. Paris, Office d'Ă©dition du livre d'histoire, 1995, ISBN 2 - 84178 - 039 - 2
  7. Paris, Lorisse, 1996, ISBN 2 - 84178 - 109 - 7
  8. Paul Léautaud, un lieu, un destin. Intervenants : Philippe Barthelet, Loïc Decrauze, Philippe Delerm, Michel Déon, Isabelle Gallimard, Christian Marin, Jean Petit, Denise Rigal, Martine Sagaert.
  9. Par exemple L'enseigne Ă  Lyon de John Grand-Carteret, Lyon, Histoire locale, 1999, ISBN 2 - 84448 - 007 - 1
  10. "Tribune libre" pour Micberth en liberté.
  11. "Un Net (de) Travers.
  12. "Ça chlingue l'ochlocratie !.

Liens externes