Lisa Borders
Lisa Michelle Borders dite Lisa Borders, née le est une personnalité politique et du monde des affaires américaine. Dirigeante américaine de basket-ball, elle est présidente de la WNBA de à .
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Université Duke The Westminster Schools (en) Atlanta Public Schools (en) |
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Biographie
PoussĂ©e par ses parents, elle intĂšgre une Ă©cole indĂ©pendante en 1969 Ă une Ă©poque contemporaine du combat pour les droits civiques oĂč il n'y a qu'a que deux puis une seule Noire - elle- parmi les Ă©lĂšves[1]. Lisa Borders est diplĂŽmĂ©e â en français[2] â de l'UniversitĂ© Duke et de l'UniversitĂ© du Colorado[3]. Elle est membre du Board of Trustees de Duke aux cĂŽtĂ©s du PDG d'Apple Tim Cook et du commissaire de la NBA Adam Silver[2].
Elle travaille d'abord une quinzaine d'années dans le secteur de la santé. Elle est présidente du conseil d'administration des femmes médecins spécialiste d'Atlanta et vice-présidente d'Healthcap Atlanta[3]. Elle est ensuite PDG de LMB LLC, une entreprise de conseil, puis devient vice-présidente de Cousins Properties Incorporated et présidente de Cousins Properties Foundation[3].
En , elle s'implique avec le candidat Ă la mairie d'Atlanta en GĂ©orgie lors d'une Ă©lection spĂ©ciale. RĂ©Ă©lue triomphalement en 2005, elle devient prĂ©sidente du conseil municipal et vice-maire jusqu'en , avant d'ĂȘtre coresponsable de l'Ă©quipe de transition pour le nouveau maire Kasim Reed[3]. En 2007, elle entre en relation avec Donna Orender pour la crĂ©ation d'une nouvelle franchise qui sera le Dream d'Atlanta : « J'aime le basket-ball et j'en comprends le jeu. Quand j'ai vu la possibilitĂ© de combler l'attente des femmes au-delĂ de l'universitĂ©, j'ai sautĂ© sur l'opportunitĂ© d'apporter le Dream Ă la ville en 2008[4]. » En 2010, elle fonde No Labels, une association de bienfaisance transpartisane[5].
Elle prend en mains la levée de fonds pour le plus grand hÎpital public d'Atlanta[6], havre d'une population déshéritée et qui faillit fermer ses portes en 2008. A la présidence de Henry W. Grady Health System Foundation, elle collabore à de nombreuses opérations pour le pérenniser[4].
Elle devient ensuite vice-présidente des Global Community Affairs de The Coca-Cola Company[3].
WNBA
AprÚs la démission de Laurel J. Richie en [7], la WNBA annonce le sa nomination comme quatriÚme présidente de la ligue à compter du [4]. Borders est la seconde femme noire à diriger une ligue sportive majeure, succédant à Richie[4].
AprĂšs la fusillade Ă Dallas qui cause la mort de cinq policiers, consĂ©cutive Ă deux homicides de personnes noires par des policiers blancs dĂ©but , les quatre sĂ©lectionnĂ©es olympiques du Lynx du Minnesota (Lindsay Whalen, Maya Moore, Rebekkah Brunson et Sylvia Fowles) tiennent Ă Dallas une confĂ©rence de presse avant la rencontre les opposant aux Wings de Dallas et portent un tee-shirt noir sur lequel est inscrit notamment « Change starts with us. Justice & Accountability. Black Lives Matter »[8]. Les Ă©quipes du Fever de l'Indiana, du Liberty de New York et du Mercury de Phoenix et leurs joueuses arborant des tee-shirts noirs Ă l'Ă©chauffement, la WNBA condamne les franchises Ă des amendes de 5 000 dollars et les joueuses Ă 500 dollars pour ne pas avoir portĂ© le matĂ©riel du sponsor officiel[9]. Cette dĂ©cision est critiquĂ©e par le joueur NBA Carmelo Anthony et plusieurs joueuses comme Tina Charles, la prĂ©sidente du syndicat des joueuses Tamika Catchings[9]. Le syndicat des joueuses se dit trĂšs déçu de ce choix de la ligue[10]. Alors que la NBA vient de boycotter la ville de Charlotte pour le NBA All-Star Game 2017 afin de protester la loi HB2 de lâĂ©tat de Caroline du Nord, les sanctions de la WNBA suscitent une vague dâincomprĂ©hension relayĂ©e notamment par le hashtag #WeWillNotBeSilenced[11]. Le , Lisa Borders annonce l'annulation des sanctions : « Chacun de nous, au sein de la WNBA, avons le plus grand respect pour la libertĂ© dâexpression des joueuses sur des sujets qui leur importent. Si nous attendons dâelles quâelles respectent les rĂšgles de la ligue et sa ligne directrice en termes dâuniforme, nous comprenons leur dĂ©sir dâutiliser leur voix pour discuter de questions sociĂ©tales importantes. Puisque la ligue fait une pause jusquâau 26 aoĂ»t pour les Jeux Olympiques, nous projetons dâutiliser ce temps pour travailler avec nos joueuses et leur syndicat sur des moyens de partager leurs opinions auprĂšs des fans et du public et nous les avons informĂ©es que nous annulons les amendes rĂ©cemment imposĂ©es[12]. » En , elle quitte la WNBA pour devenir prĂ©sidente et directrice de mouvement fĂ©ministe Time's Up[13].
Notes et références
- (en) Adam Bryant, « Lisa Borders of the W.N.B.A.: Itâs Impossible to Refute Results », nytimes.com, (consultĂ© le )
- (en) Amrith Ramkumar, « Apple CEO Cook, NBA commissioner Silver among 8 new trustees », dukechronicle.com, (consulté le )
- (en) « Senior Leadership: Lisa M. Borders », coca-colacompany.com (consulté le )
- Charles Hallmann, « New WNBA pres starts her âdream jobâ with enthusiasm », spokesman-recorder.com, (consultĂ© le )
- (en) James Oliphant, « Tired of 'tea party' sniping, moderates organize », Los Angeles Times, (consulté le )
- (en) « Foundation Team » (consulté le )
- (en) « Laurel J. Richie To Depart WNBA », WNBA.com, (consulté le )
- (en) Associated Press, « Maya Moore and Minnesota Lynx wear shirts in honor of shooting victims », theguardian.com, (consulté le )
- (en) « Carmelo Anthony supports WNBA players upset by T-shirt fines », espn.go.com, (consulté le )
- (en) Howard Megdal, « WNBA players speak out over fines for protest warmup shirts », excellesports.com, (consulté le )
- Syra Sylla, « Les joueuses WNBA répondent à la ligue avec le hashtag #WeWillNotBeSilenced », ladyhoop.com, (consulté le )
- Jeremy Le Bescont, « Violences aux Ătats-Unis : la WNBA annule les sanctions contre les joueuses », basketusa.com, (consultĂ© le )
- (en) « WNBA President Lisa Borders Steps Down to Become First-Ever President and CEO of Timeâs Up », sur wnba.com, (consultĂ© le )