Les Spectres de la nuit
Les Spectres de la Nuit est le douzième tome[1] de la série de bande dessinée Ric Hochet.
Les Spectres de la nuit | |
12e album de la série Ric Hochet | |
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Scénario | André-Paul Duchâteau |
Dessin | Tibet |
Genre(s) | Policier |
Langue originale | Français |
Éditeur | Le Lombard |
Nb. de pages | 44 planches |
Albums de la série | |
Planche finale datée de 1969 | |
Publication
Les planches des Spectres de la nuit furent publiées dans le Journal de Tintin entre le et le (n° 30/69 à 49/69).
Personnages
Les enquêteurs
- Ric Hochet : reporter
- Commissaire Bourdon
- Nadine
Les suspects
- Joseph Dupont (alias Léonard Z. Swift), auteur de récits fantastiques
- Me Joseph, notaire
- Dr Normand
- M. Lefèvre, pharmacien
- Bastien, factotum de l'écrivain
- M. Blomet, maire du village
Lieux de l'action
- Mâlemort, village imaginaire de montagne
Résumé
Les numéros de pages indiqués ci-dessous ne sont pas les numéros des planches. Dans la mesure où la planche 1 commence en page 3, on obtient le numéro de planche en soustrayant 2 au numéro de la page.
Mise en place de l'intrigue (pages 3 à 8)
Ric Hochet reçoit de la part d'un certain Léonard Z. Swift, auteur de récits horrifiques, une lettre lui demandant de le retrouver dans son chalet perdu dans les montagnes pour résoudre le « Mystère des êtres invisibles ». Ric, accompagné de Bourdon et de Nadine, se rend à Mâlemort, le petit village en question. La villa Gordon Pym, celle de l'écrivain, est la caricature de la maison hantée. L'écrivain a un homme-à-tout-faire, Bastien, à la tête sinistre.
Dès la première nuit, un visage mystérieux et terrifiant apparaît à la fenêtre de Nadine, qui hurle. Ric découvre également une croix gravée dans la vitre.
L'enquête (page 9 à 42)
À partir du lendemain, les événements dramatiques s'enchaînent :
- le notaire est frappé par une pierre marquée d'une croix ;
- l'écrivain voit une croix se dessiner sur son mur et elle lui brûle les doigts quand il la touche ;
- Ric est tiré dans un funiculaire désaffecté par des êtres invisibles qui mettent en route la cabine qui devient folle ;
- le Dr Normand est entraîné par les mêmes êtres invisibles vers un précipice, alors qu'une croix irréelle apparaît puis disparaît sur la neige ;
- une voiture roulant toute seule manque de percuter celle de Ric et de l'envoyer dans un gouffre.
Une nuit, le maire appelle au secours ; Ric se précipite et voit des pas se former dans la neige, sans personne, et découvre le corps frigorifié du maire dissimulé sous la neige, le transformant en bonhomme de neige, orné d'une croix.
Une tempête de neige se déclare et les lignes téléphoniques sont coupées : c'est alors que l'école est la proie des flammes et que l'instituteur manque de périr, accroché à la cloche de l'école.
La panique gagne tout le village, qui se précipite pour se venger chez l'écrivain, qu'on retrouve évanoui et les cheveux blanchis de peur. Sur le mur : une croix sanglante.
Dénouement et révélations finales (page 43 à 46)
Ric réunit tout le monde car il a la conviction que tous ces événements sont mis en scène. Ric explique notamment les événements fantastiques par des « trucs d'illusionniste » et les êtres invisibles par l'absorption de LSD. Le courant est alors coupé et, dans la pénombre, apparaissent des mains sans corps[2] armées d'un pistolet.
Une ombre dans l'assistance s'enfuit : Ric poursuit l'individu dans la neige avec des skis et tombe sur lui après un saut à ski. Il s'agit du docteur Normand, qui voulait hériter de son oncle, M. Blomet, maire du village.
Véhicules remarqués
- Porsche 911 T Targa, voiture de Ric Hochet
- Citroën 2CV, voiture du Docteur Normand
- Citroën C6 F CGL, voiture utilisée par le mystificateur
Notes et références
- Cet album est aussi le no 12 dans certaines rééditions, voir sur bedetheque.com
- Ce passage rappelle fortement les gants phosphorescents dans Le Trio maléfique