Les Poissons rouges ou Mon père ce héros
Les Poissons rouges ou Mon père, ce héros est une pièce de théâtre française (comédie en 4 actes) de Jean Anouilh représentée pour la première fois à Paris, au Théâtre de l'Œuvre, le .
- Mise en scène : Jean Anouilh, Roland Piétri
- Décors et costumes : Jean-Denis Malclès
Les Poissons rouges ou Mon père, ce héros | |
Auteur | Jean Anouilh |
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Pays | France |
Genre | Théâtre |
Éditeur | Éditions de la Table ronde |
Lieu de parution | France |
Date de parution | 1970 |
Nombre de pages | 218 |
Date de création | |
Metteur en scène | Roland Piétri et Jean Anouilh |
Lieu de création | Théâtre de l'Œuvre |
Distribution
- Jean-Pierre Marielle : Antoine de Saint-Flour
- Michel Galabru : La Surette
- Yvonne Clech : Charlotte de Saint-Flour
- Marie-Claire Chantraine : Edwiga Pataques
- Claude Stermann : Toto de Saint-Flour
- Lyne Chardonnet : Camomille de Saint-Flour
- Madeleine Barbulée : Mme Prudent
- Nicole Vassel : Adèle/la voix du bébé
- Pascal Mazzotti : médecin bossu
- Edith Perret : 1re dame
- Marcelle Arnold : 2e dame
- Gilberte Géniat : bonne de l'auberge de la mer/couturière.
Le texte de la pièce est publié aux Éditions de la Table ronde.
Citations
« Charlotte – ... Toi, tu mets ton point d'honneur à ne pas être dans le vent !
Antoine – J'ai peur de m'enrhumer. »
« Le derrière d'Edwiga Pataquès est parfois aussi ennuyeux pour moi que la lune — cette boule blafarde qu'on se croit obligé d'admirer, avec une vague pensée métaphysique, les soirs d'été. Mais j'y retourne ! Par rigueur ! C'est ça l'homme ! Pour me prouver que je suis libre. Envie ou pas, à moi la lune ! »
— Acte I. Éditeur Gallimard, édition Folio, p. 44
« Le sexe féminin est un abîme ignoble... Dans ce petit pays je suis obligé de faire de la médecine générale, mais ma spécialité est la gynécologie... Cela vous guérit, croyez-moi, cher Monsieur. Si tous les hommes étaient gynécologues, il y aurait beaucoup moins de crimes passionnels ! »
— Acte III. Éditeur Gallimard, édition Folio, p. 74
« La science est incertaine et l'homme est increvable, quand il le veut. »
— Acte IV. Éditeur Gallimard, édition Folio, p. 143